En images: dix acteurs qui crevaient l’écran dans des films soviétiques
Ces dix acteurs de cinéma, dont beaucoup ont aussi brillé sur les planches, avaient tant de charisme qu’ils étaient adulés des spectatrices soviétiques.
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Vladimir Vyssotski (1938-1980)
Le policier au tempérament intransigeant Jéglov, le bolchévique clandestin Brodski, le chansonnier Bengalski, le Don Guan de l’adaptation cinématographique du Convive de Pierre d’Alexandre Pouchkine... Vladimir Vyssotski n’a pas tenu que des rôles positifs, mais il a transmis son charisme naturel à tous les personnages qu’il a incarnés.
Vladislav Dvorjetski (1939-1978)
Dans Solaris d’Andreï Tarkovski, Vladislav Dvorjetski jouait le rôle du pilote Berton qui est l’un des premiers à découvrir les propriétés extraordinaires de la planète. Dans l’adaptation au grand écran de La Fuite de Mikhaïl Boulgakov, il est le général Khloudov qui souffre d’être éloigné de son pays natal. Il est également connu pour son rôle d’Alexandre Iline dans La Terre de Sannikov où il part à la recherche d’une île fantôme dans l’océan Arctique. Il est aussi et surtout parfait dans la peau du capitaine Nemo dans l’adaptation de Vingt Mille Lieues sous les Mers de Jules Verne.
Oleg Dal (1941-1981)
Soldat animé par la joie dans Un Vieux, Très Vieux Conte, le duelliste Laïevski dans Un Homme Bon et Mauvais, espion soviétique derrière les lignes allemandes dans Version « Oméga » ou bien encore le prince Florizel dans Le Club du Suicide d’après R. L. Stevenson... Oleg Dal incarnait avec un égal talent les personnages de contes, les héros téméraires et les criminels les plus terribles.
Nikolaï Koratchentsov (1944-2018)
Il est difficile de compter combien de costumes d’époque Nikolaï Koratchenstov a endossés dans sa carrière. Il a fait chavirer le cœur des spectatrices en marquis Ricardo dans Le Chien du Jardinier d’après Lope de Vega. On se souvient de lui dans des rôles d’affairiste, de gangster et de cowboy. Il est particulièrement émouvant dans l’adaptation à l’écran du Fils Aîné d’Alexandre Vampilov.
Igor Staryguine (1946-2009)
Il a interprété des officiers blancs et des aristocrates, mais c’est Aramis dans la comédie musicale D’Artagnan et les Trois Mousquetaires qui a fait de lui une véritable vedette. À tel point qu’il a tenu à plusieurs reprises ce rôle. La dernière fois, c’était dans l’adaptation de 2007 du Vicomte de Bragelonne.
Igor Kostolievski (né en 1948)
Le rôle d’Ivan Annenkov, cavalier garde décembriste, dans L’Étoile d’un Merveilleux Bonheur a assuré la célébrité à Igor Kostolievski. Personnage romantique dans L’Étoile sans Nom d’après Mihail Sebastian, il est un redoutable espion dans Téhéran-43.
Nikolaï Eriomenko (1949-2001)
Nikolaï Eriomenko a conquis le cœur des spectatrices grâce au personnage de Julien Sorel dans l’adaptation au petit écran du Rouge et le Noir de Stendhal. Au cinéma, il était toujours prêt à se mesurer à ses ennemis et à défendre les femmes qu’il aimait. Il a ainsi été Sam Panty, personnage qui remonte le temps à la recherche de sa bien-aimée, dans Le 31 Juin ou Lord Glenarvan dans À la Recherche du Capitaine Grant.
Mikhaïl Boïarski (né en 1949)
Mikhaïl Boïarski est notamment connu pour ses rôles de d’Artagnan, de Teodoro dans Le Chien du Jardinier ou bien encore du poète duelliste don César de Bazan. Il est aussi l’espion français charmeur dans Les Gardes de Marine. Autant de rôles qui lui ont permis de s’attacher le cœur de ses admiratrices en chantant romances et ballades.
Alexandre Abdoulov (1953-2008)
Ours aussi farouche que charmant dans Un Miracle Ordinaire d’après Evguéni Schwarz, l’accordeur de piano Vania qui essaie de désenvoûter sa fiancée dans Les Magiciens ou l’excentrique Jacob dans La Formule de l’Amour, les personnages incarnés par Alexandre Abdoulov ne craignent ni les balles, ni les sorts.
Andreï Sokolov (né en 1962)
Aucun acteur n’était plus populaire qu’Andreï Sokolov durant la seconde moitié des années 1980. Découvert dans La Petite Véra, il a fait fondre le cœur de plus d’une spectatrice. Ses rôles d’avocat, d’acteur, d’aristocrate et même celui du vicomte de Bragelonne n’ont pu le faire oublier dans celui de l’étudiant Sergueï.
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