Les cinq meilleures adaptations cinématographiques soviétiques et russes d’Alexandre Dumas

Les cinq meilleures adaptations cinématographiques soviétiques et russes d’Alexandre Dumas
Gueorgui Jungwald-Khilkevitch/Studio cinématographique d'Odessa, 1988
Les enfants soviétiques ont grandi avec le livre des Trois Mousquetaires, mais aussi avec le film où D’Artagnan parle russe. Et dans les années 1990, tout le pays a regardé des séries télévisées basées sur l’histoire française.

Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

D’Artagnan et les trois mousquetaires (1979)

Les cinq meilleures adaptations cinématographiques soviétiques et russes d’Alexandre Dumas
Gueorgui Jungwald-Khilkevitch/Studio cinématographique d'Odessa, 1978

Il s’agit d’un film véritablement culte. Trois épisodes d’aventures musicales extravagantes, qui ont apporté une popularité sans précédent à Mikhaïl Boïarski, qui jouait le rôle principal. Les paysages et les décors « français » ont été filmés à Odessa et à Lviv. Outre l’excellence du jeu des acteurs et le traitement respectueux de l’intrigue et du texte de Dumas, l’adaptation soviétique est célèbre pour sa musique et ses chansons : La ballade de l’amitié, La chanson des mousquetaires, La chanson de Milady, Pourquoi pas et une douzaine d’autres chansons entendues dans le film sont toujours des succès dans tout le pays.

Regardez le film en ligne ici.

Le Prisonnier du château d’If (1988)

Les cinq meilleures adaptations cinématographiques soviétiques et russes d’Alexandre Dumas
Gueorgui Jungwald-Khilkevitch/Studio cinématographique d'Odessa, 1988

Dix ans après le tournage de D’Artagnan et les trois mousquetaires, le réalisateur Gueorgui Jungwald-Khilkevitch s’est à nouveau attaqué à Dumas. Cette fois, son choix s’est porté sur le roman Le comte de Monte-Cristo, l’un des plus fréquemment adaptés au cinéma.

Il s’agit de l’histoire incroyable d’un jeune homme, Edmond Dantès, qui a été injustement emprisonné, puis s’est évadé et s’est vengé. Le scénario a été écrit spécialement pour le « d’Artagnan » Mikhaïl Boïarski. Ce dernier a cependant refusé le rôle principal, mais a tout de même participé au film dans le rôle du méchant Fernand. Le jeune Dantès est interprété par Evgueni Dvorjetski, et l’adulte (le comte de Monte-Cristo) par Viktor Avilov.

Aujourd’hui, ce film en trois parties est un classique du cinéma soviétique.

Regardez le film en ligne ici.

Les Mousquetaires vingt ans plus tard (1992)

Les cinq meilleures adaptations cinématographiques soviétiques et russes d’Alexandre Dumas
Gueorgui Jungwald-Khilkevitch/Soyouztelefilm, 1992

Le succès du film sur les Mousquetaires n’a laissé de répit ni au réalisateur ni au public. Les spectateurs attendaient avec impatience une suite. Treize ans plus tard, Jungwald-Khilkevitch l’a donc dévoilée : un film en quatre parties intitulé Les Mousquetaires vingt ans plus tard et basé sur le roman Vingt ans plus tard. Avec des personnages et des acteurs déjà connus. Pour le plus grand plaisir du public, le comédien Viktor Avilov, le comte de Monte-Cristo d’hier, incarne ici Mordaunt, le fils de Milady et l’ennemi des Mousquetaires.

Un an plus tard, Jungwald-Khilkevitch a également réalisé le film Le secret de la reine Anne, ou les Mousquetaires trente ans plus tard (1993), d’après le roman Le Vicomte de Bragelonne, et en 2008, il est revenu à ses personnages favoris dans le film Le retour des Mousquetaires, ou le trésor du cardinal Mazarin.

Regardez le film en ligne ici.

La Reine Margot (1996)

Les cinq meilleures adaptations cinématographiques soviétiques et russes d’Alexandre Dumas
Alexandre Mouratov/Informkino, 1996

La sœur du roi Charles IX de France est donnée en mariage au huguenot Henri de Navarre. Leur union est censée instaurer la paix dans la guerre de religion entre catholiques et protestants. Cependant, l’histoire se termine par une nuit de Barthélemy sanglante, au cours de laquelle Margot sauve de la mort un protestant blessé et tombe amoureuse de lui. La star de la série a été Dmitri Kharatyan, qui jouait justement ce rôle d’amoureux. Il était bien connu du public après avoir joué un rôle similairement romantique dans la série Garde-marines, en avant ! (1987). Le producteur Sergueï Jigounov (qui a également joué l’un des rôles) et le réalisateur Alexandre Mouratov ont eu de nombreux désaccords pendant le tournage, notamment en ce qui concerne le choix des acteurs. Par conséquent, de nombreux rôles ont été redoublés au cours du processus de montage.

Regardez la série en ligne ici.

La comtesse de Monsoreau (1998)

Les cinq meilleures adaptations cinématographiques soviétiques et russes d’Alexandre Dumas
Vladimir Popkov/Chance, 1997

L’intrigue s’articule ici autour de l’amour tragique d’une belle comtesse et d’un brave épéiste, le seigneur de Bussy, sur fond de guerre de religion entre catholiques et protestants. Il s’agit en fait de la suite de l’histoire décrite dans La Reine Margot. Le tournage des deux séries s’est déroulé simultanément et certains personnages sont interprétés par les mêmes acteurs. Apparaissent ici Evgueni Dvorjetski du Comte de Monte Cristo dans le rôle du roi Henri III de France. Le réalisateur Vladimir Popkov était à l’époque déjà le favori du public, après avoir adapté le roman Trois Cœurs de Jack London.

Regardez la série en ligne ici.

Dans cet autre article, découvrez d’autres adaptations cinématographiques cultes de romans français en URSS.

<