Téhéran 43: un film sur une tentative d’assassinat des «trois grands» projeté en février à Bruxelles

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C’est tout sauf un film d’espionnage ordinaire ! Lorsqu’il est question de ce genre d’œuvres cinématographiques, des scènes de poursuites et de fusillades se présentent à l’esprit. Cependant, dans le film Téhéran 43, réalisé en 1970 conjointement par l’URSS, la France et la Suisse, elles n’occupent pas la place centrale. En ce sens, il ressemble fortement au célèbre film soviétique Dix-sept moments de printemps : les personnages principaux s’intéressent moins à se tirer dessus qu’à participer à une confrontation intellectuelle entre le bien et le mal. L’intrigue, basée sur des faits réels, le jeu subtil du casting international, qui inclut d’ailleurs Alain Delonannoknknknn lui-même, ainsi que l’étonnante bande originale Une vie d’amour créée par Charles Aznavour, font de ce film un incontournable absolu non seulement pour les admirateurs de films sur les événements de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi pour ceux qui apprécient tout simplement la beauté !

Le 25 février, la Maison russe de Bruxelles s’est portée volontaire pour régaler tout le monde avec ce chef-d’œuvre cinématographique. La projection sera suivie d’une discussion : quoi de meilleur pour pratiquer votre russe.

Alors, de quoi parle Téhéran-43 ? Comme vous l’aurez peut-être deviné, l’action commence en novembre 1943, lorsque Joseph Staline, Winston Churchill et Franklin Roosevelt arrivent à Téhéran pour une conférence visant à déterminer la stratégie finale dans la lutte contre l’Allemagne nazie. Bien entendu, les services secrets du Troisième Reich ne peuvent ignorer cette réunion et tentent d’organiser une tentative d’assassinat contre les « trois grands ».

Les chefs d'État soviétique, américain et britannique Joseph Staline, Franklin Roosevelt et Winston Churchill (de gauche à droite) lors de la conférence de Téhéran, en novembre 1943.

Ils l’auraient peut-être même réussie, si des agents secrèts soviétiques clandestins n’étaient pas intervenus... Tout cela est une vérité historique, qui vous fera prendre particulièrement au sérieux ce qui se passe à l’écran. Et puis, les réalisateurs soviétiques Alexandre Alov et Vladimir Naoumov présentent aux spectateurs les personnages centraux - les principaux méchants, l’agent allemand Scherner, surnommé « Le Bourreau » et son homme de main, le tueur à gages Max Richard, l’officier de renseignement soviétique Andreï Borodine, qui est appelé à contrecarrer leurs plans sinistres, et la traductrice du persan, une Française d’origine russe, Marie, qui est involontairement impliquée dans cette histoire.

Une opération terroriste complexe échoue, mais Scherner et Richard échappent à la justice. Les événements décrits ci-dessus ont attiré l’attention du grand public dans les années 1970, lorsqu’une bobine de film, tourné à Téhéran en 1943 par Richard, est soudainement apparue aux enchères. Il semble qu’Andreï doive partir à la recherche des malfrats du passé. Il s’apprête à rencontrer Marie, dont la vie, en tant que précieux témoin, est à nouveau en danger… L’ancien officier de renseignement soviétique saura-t-il une fois encore faire preuve de son esprit brillant et de son courage et empêcher cette tragédie ?

Pour découvrir comment se termine le film, venez à la projection à la Maison russe dans la capitale de la Belgique.

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