Des chansons du «Brassens soviétique» et d’autres bardes seront interprétées à Paris
Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr
Le 10 octobre, la Maison russe des sciences et de la culture à Paris vous invite à un événement unique : une soirée de chants de bardes russes, soviétiques, français et belges interprétés par la musicologue Marietta Manoukian. Au fil des années d’activité de concert, elle a eu l’occasion de se produire dans les pays de l’espace post-soviétique, en Europe et au Moyen-Orient. Elle connaissait personnellement Boulat Okoudjava, cet auteur-compositeur-interprète surnommé le « Brassens soviétique ».
Okoudjava a commencé à écrire des chansons à la fin des années cinquante, pendant le dégel de Khrouchtchev, lorsque, après la mort de Staline, la société soviétique s’est engagée sur la voie de la démocratisation. Ses chansons romantiques sur les errances dans la vie et l’amitié forte étaient populaires parmi l’intelligentsia soviétique et la jeunesse insouciante. Cependant, cette musique était trop « libre » de l’avis du Parti, c’est pourquoi la musique d’Okoudjava était enregistrée sur cassettes et passait de main en main, exactement comme les œuvres de Vladimir Vyssotski et Iouri Vizbor. Il n’a pu enregistrer ses premiers disques qu’à l’étranger, en France et en Pologne. Le poète et musicien a effectué de nombreuses tournées à travers le monde, mais l’Hexagone a toujours occupé une place particulière dans son cœur. « La France est ma seconde vie », a-t-il déclaré. S’il en était ainsi, alors il l’a vécu pleinement : c’est sur le sol français qu’il était destiné à donner son dernier concert.
Inscrivez-vous à l’événement pour écouter les chansons de ce grand maître et des musiciens qui lui sont proches en esprit.
Dans cette autre publication, découvrez huit chansons russes connues aux quatre coins du monde.