
Cinq choses à faire lors d’une visite de Mourom

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Mourom est l’une des plus anciennes villes de Russie. Sa première mention dans une chronique russe remonte à 862, l’année précisément où les Varègues (Normands) auraient été appelés pour gouverner les terres russes et où auraient été mises en place les premières structures étatiques. Comme Novgorod-le-Grand, Mourom se trouvait sur les terres du prince Riourik, le fondateur de la première dynastie régnante en Russie : les Riourikides.
Longtemps, Mourom est restée en dehors des circuits touristiques. La nouvelle autoroute (M-12) qui relie Moscou à Kazan la désenclave, notamment du point de vue touristique. Nous vous emmenons à sa découverte et vous proposons cinq activités à y faire.
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Faire une balade en bateau sur l’Oka

Mourom se trouve sur la rive gauche de l’Oka. Ceux qui viennent à Mourom par l’autoroute M-12 ne peuvent manquer le magnifique pont à haubans qui enjambe la rivière.
On peut se promener sur ses quais et, si le temps le permet, s’y baigner puis lézarder sur la plage municipale. La plus belle balade pour admirer la ville et, en particulier, ses monastères est à faire en bateau.
L’excursion dure une heure. Un audioguide est fourni qui permet d’en apprendre plus sur l’histoire de la ville. Il est possible d’acheter les tickets en ligne.
Se recueillir sur les reliques du couple le plus célèbre de Russie
Piotr et Févronia de Mourom sont deux saints très vénérés en Russie. On célèbre leur mémoire le 25 juin (ancien style) / 8 juillet (nouveau style). Ce n’est pas un hasard si cette date a été choisie pour celle d’une fête laïque officielle : la journée de l’amour, la famille et la fidélité.
Piotr était un prince russe qui vécut au début du XIIIe siècle. Il fut désigné pour gouverner Mourom. Par amour pour Févronia, une jeune fille de basse extraction, il renonça à ses hautes fonctions. Ils s’aimaient tellement qu’ils moururent le même jour. Ils furent inhumés dans un même tombeau. Leurs reliques sont aujourd’hui conservées au monastère de la Trinité de Mourom.
S’imprégner de l’esprit russe
Mourom est également la ville d’où est originaire le preux Ilia de Mourom dont les contes populaires vantent la force légendaire. On raconte qu’il est resté 33 ans allongé sur un poêle avant de se lever et de partir défendre les terres russes.
Se promener dans cette petite ville, passer les portes cochères, s’arrêter devant les maisons de bois et les hôtels de pierre procurent un plaisir particulier.
Comme dans toute ville ancienne, on trouve à Mourom beaucoup d’églises et de monastères dont chacun a son histoire propre. Une partie des reliques d’Ilia de Mourom est conservée au monastère de la Transfiguration du Sauveur qui est à visiter absolument.
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Visiter le Musée d’Histoire et d’Art
Rares sont les musées des beaux-arts en province qui peuvent se vanter d’avoir des collections aussi riches que celles du Musée d’Histoire et d’Art de Mourom. La plus grande partie provient des collections que les princes Ouvarov conservaient dans leur résidence située près de Mourom.
Parmi les chefs-d’œuvre du musée, on citera une esquisse au crayon du Dernier Jour de Pompéi de Karl Brioullov, l’aquarelle Lac Suisse d’Alexeï Savrasov, Songes de Vassili Polénov et d’autres tableaux et dessins de grands peintres russes des XVIIIe et XIXe siècles.
Au Musée d’Histoire et d’Art de Mourom sont également exposés des objets mis au jour durant des fouilles archéologiques, des céramiques, de la porcelaine, des armes et armures anciennes, etc. qui racontent l’histoire de la région de Mourom.
Pour plus d’informations sur ce musée, visitez son site internet.
Goûter le célèbre kalatch
Le kalatch était un pain que les artisans de la Russie ancienne appréciaient beaucoup. Il est d’usage de penser que ce pain est originaire de Mourom. Il a tellement d’importance pour la ville que trois kalatch sont représentés sur le blason et le drapeau de la ville. On en trouvera facilement préparés selon la recette traditionnelle du cru.
La pâte du kalatch est travaillée tellement longtemps qu’elle en devient incroyablement aérée. C’est là l’origine de l’expression « kalatch râpé ».
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