Comment trois cavaliers soviétiques ont capturé un convoi allemand de 30 véhicules
Les événements remontent au 12 octobre 1944. Alors, en Hongrie, une patrouille composée de trois cavaliers soviétiques, sous le commandement du sergent-chef Vassili Ogourtsov, est tombée sur un convoi allemand escorté par un petit groupe de soldats.
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Les cavaliers n’avaient pas le temps de demander des renforts. Depuis leur embuscade, ils ont ouvert le feu sur l’ennemi avec leurs armes automatiques et l’ont visé avec des grenades.
L’effet de surprise était total : une partie du convoi a été anéantie sur le coup, tandis que d’autres, y compris les conducteurs, se sont réfugiés dans la forêt. Un combat contre les Allemands restants s’est ensuivi.
Deux cavaliers soviétiques ont été blessés et le cheval d’Ogourtsov tué. À court de munitions, le sergent s’est lancé dans la mêlée et a fracassé le crâne d’un officier avec la crosse de son fusil.
« Il a abattu un Allemand d’un coup à la tête avec son arme endommagée, en a mis un autre à terre et lui a arraché la gorge avec les dents », pouvait-on lire dans le rapport de félicitations d’Ogourtsov.
À l’issue de la confrontation, les soldats soviétiques se sont emparés de 30 véhicules de transport, de huit motos et de deux canons automoteurs.
Vassili Ogourtsov
Le cavalier Koudaï Nourbaïev a été décoré de l’Ordre de l’Étoile rouge pour son acte héroïque. Grigori Zadonski a succombé à ses blessures à l’hôpital deux jours plus tard et a reçu à titre posthume l’Ordre de la Guerre patriotique de 1re classe.
Quant au commandant, il a été élevé au rang de Héros de l’Union soviétique, mais il n’a pas vécu jusqu’à la Victoire : il est tombé au combat le 25 décembre 1944.
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