Bouillie de semoule, petit déjeuner (et parfois cauchemar) des enfants soviétiques

Legion Media
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En Russie, les enfants mangent de la bouillie depuis des temps immémoriaux. Elle les accompagne partout : à la maison, dans les maternelles, à l’école, dans les colonies de vacances. Et c’est justement celle à base de semoule qui est la plus souvent servie, que les bambins le veuillent ou non.  

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Pour de nombreux Russes, la kacha («каша», bouillie) constitue un plat essentiel au petit déjeuner, qu’elle soit de semoule, d’avoine ou de sarrasin. Et cette habitude plonge ses racines dans leur enfance. « Si tu manges de la bouillie, tu seras fort », ont toujours assuré les mères et grands-mères russes. Or, elles n’ont pas tort : les kachas procurent des glucides complexes qui permettent de rester rassasié jusqu’au déjeuner.

Pourquoi la semoule se démarque-t-elle (tout du moins c’était le cas à l’ère soviétiques) de toutes les autres ? Sans doute parce qu’elle est très rapide et facile à cuisiner. Deux minutes à mélanger constamment du lait bouillant et de la semoule et le plat est prêt ! L’on peut y ajouter de la confiture ou du miel et un repas extrêmement savoureux est prêt (à condition qu’il ait été bien mélangé, faute de quoi la kacha sera grumeleuse, un véritable cauchemar pour les enfants). En URSS, cette kacha était généralement servie avec un morceau de beurre déposé dessous.

Pour tester l’une des recettes russes de ce porridge, suivez ce lien vers notre publication antérieure.

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