Quinze tubes soviétiques parlant d’amour

Quinze tubes soviétiques parlant d’amour
Kira Lissitskaïa (Photo: Imagebroker, Alexandre Iakovlev/Global Look Press)
Une sélection nostalgique pour une soirée romantique. En URSS, les gens faisaient connaissance, tombaient amoureux et se mariaient au son de ces chansons.

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Akh, èta diévouchka (Ah, cette jeune femme), Rachid Beïboutov, du film J’ai rencontré une jeune femme, 1957

Un conte de fées soviétique aux accents orientaux. Cette chanson a été écrite pour un film de la République socialiste soviétique du Tadjikistan, mais elle a fini par être plus populaire que le film lui-même. Aujourd’hui encore, on peut l’entendre dans le répertoire de divers interprètes.

Agneï tak mnogo zolotykh (Tant de feux dorés), du film Cela s’est passé à Penkovo, 1957

La chanson parle des sentiments qu’éprouve une fille pour un homme marié, qu’elle fait de son mieux pour cacher, tandis que lui semble tout comprendre. L’une des chansons d’amour les plus tristes jouées dans les films soviétiques.

A ou nas va dvarié iest diévtchonka adna (Dans notre cour il y a une certaine fille), 1962

C’est une chanson très romantique et très appréciée en URSS, qui parle d’une fille qui n’a semble-t-il « rien de spécial », mais qu’un homme amoureux ne peut quitter des yeux. Elle a été chantée pour la première fois par Iossif Kobzon.

Karaleva krassaty (Reine de beauté), Mouslim Magomaïev, 1965

Mouslim Magomaïev était l’un des plus grands crooners des années 1960 et 1970, et avait des millions de fans dans toute l’Union soviétique. La chanson sur une fille glamour qui fait tomber amoureux d’elle tous les hommes a été un véritable succès.

Pamagui mnié (Aide-moi), Aïda Vedichtcheva, du film Le Bras de diamant, 1968

La chanson d’une femme fatale racontant comment IL a réveillé le volcan des passions en ELLE. La musique de style tango et la voix de velours d’Aïda Vedichtcheva sont restées dans les mémoires de tous les habitants de l’espace post-soviétique depuis un demi-siècle !

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Loutch solntsa zalatovo (Rayon du soleil doré), du dessin animé Les Musiciens de Brême, 1969

Cette sérénade du Troubadour figurait dans un dessin animé basé sur les contes de fées des frères Grimm et était très appréciée du public soviétique. La chanson, dédiée à une princesse, parle des obstacles de l’amour (mais bien sûr, ils sont tous surmontables).

Svadba (Mariage), Mouslim Magomaïev, 1971

Cette chanson de style folklorique russe a en fait été écrite pendant les années soviétiques. Cependant, l’ambiance est telle que l’on a envie de monter dans une troïka russe et de partir au soleil couchant.

Allo, Aliona, Igor Ivanov, 1976

Savez-vous quel courage il faut à un adolescent pour appeler une fille qui lui plaît ? Et imaginez qu’il compose son numéro mais qu’elle soit déjà partie se balader avec quelqu’un d’autre.

Kagda tsvéli sady (Quand fleurissaient les jardins), Anna German, 1977

Les chansons interprétées par Anna German devenaient instantanément populaires auprès de tous les auditeurs soviétiques. Ce morceau parle d’une femme qui a fait confiance à son fiancé, mais en vain. C’est une chanson un peu triste, mais incroyablement touchante.

Lioudi vstrétchaïoutsia (Les gens se rencontrent), Ensemble Vessiolyé rebiata (Les joyeux gars), 1979

Il est parfois frustrant, quand c’est le printemps, que tout le monde tombe amoureux et que l’on est seul. Cependant, tout change lorsque vous LA voyez dans un train et que vous ne pouvez l’oublier. C’est de cela que parle cette chanson, chantée dans les années 1970.

Lioubov nastala (L’amour est arrivé), Roza Rymbaïeva, 1979

Quoi qu’il arrive sur la planète, l’amour vous rattrapera... Écoutez la profondeur et la force de la voix de cette frêle jeune femme !

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Ia ne oumeïou tantsevat (Je ne sais pas danser), Tõnis Mägi, 1981

Une formidable chanson d’un jeune homme qui apprend à danser devant un miroir pour inviter une fille en discothèque. L’une des plus célèbres chansons de Tõnis Mägi de la République socialiste soviétique d’Estonie !

Ia tibia nikagda ne zaboudou (Je ne t’oublierai jamais), de l’opéra-rock Junon et Avos, 1981

Junon et Avos est le plus célèbre opéra-rock soviétique. Il s’agit d’une histoire d’amour entre un navigateur russe et la fille d’un commandant de San Francisco, qui se déroule au début du XIXe siècle.

La première a eu lieu en 1981 au théâtre Lenkom de Moscou, et l’opéra y est toujours joué. Bien sûr, en plus de 40 ans, les acteurs et certaines scènes ont changé, mais l’opéra n’a pas perdu sa popularité ! Il s’agit ici de sa chanson principale.

Ia gatov tselavat pessok (Je suis prêt à embrasser le sable), Vladimir Markine, 1987

La chanson est basée sur un poème publié dans les années 1960. Différents poètes se sont disputés la paternité des paroles et la chanson est devenue populaire en 1987 lorsqu’un jeune interprète, Vladimir Markine, l’a chantée dans l’émission Outrenniaïa potchta (Courrier matinal). 

Palavinka (Moitié), Larissa Dolina, 1988

Larissa Dolina a débuté comme chanteuse de jazz, mais c’est la musique pop qui l’a rendue incroyablement célèbre à l’époque soviétique. La chanson Palavinka est encore diffusée aujourd’hui sur les stations de radio ! D’ailleurs, Larissa Dolina se produit encore sur scène de nos jours.

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