Il y a 60 ans, un homme effectuait une sortie extravéhiculaire dans l’espace pour la première fois

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Leonov portait une combinaison spatiale spéciale avec une coque hermétique multicouche, qui maintenait la pression nécessaire et protégeait le cosmonaute des effets thermiques des rayons du soleil.

Leonov se trouvait à une distance de 5,35 mètres du sas, soit la longueur totale du câble de sécurité. Le flottement libre a duré 12 minutes et 9 secondes, et pendant tout ce temps, le processus a été contrôlé par le second pilote-cosmonaute du Voskhod-2, Pavel Beliaïev.

Cependant, lors du retour dans le sas, une situation dangereuse s’est présentée. « En raison de la gigantesque différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur de la combinaison spatiale, mes doigts ont "gonflé", de sorte que je ne pouvais pas tenir la caméra ou saisir les poignées pour entrer dans le vaisseau », a décrit Leonov.

Il a alors dû prendre le risque de réduire la pression au niveau d’urgence : « Mon pouls était tout simplement effréné, la sueur coulait à flots, la température a fait un bond ».

Leonov est toutefois revenu sain et sauf à bord, mais lors du retour sur Terre, un autre problème s’est manifesté : le système d’orientation automatique du vaisseau est tombé en panne. Beliaïev a donc dû procéder à un atterrissage manuel.

Les cosmonautes se sont posés dans la taïga enneigée. Ils ont été retrouvés presque immédiatement, mais n’ont pu être évacués qu’au bout de trois jours.

Alexeï Leonov et Pavel Beliaïev ont reçu le titre de Héros de l’Union soviétique pour leur vol historique.

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