Comment comprendre qu’un Russe vous perçoit comme un ami?
L’amitié avec un Russe peut être comparée à une entrée au bania en plein hiver: d’abord le froid, puis la chaleur, puis le thé. Voici quelques critères permettant de comprendre que vous êtes accepté comme l’un des leurs.
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L’on vous raconte des blagues
Il s'avère qu’en Russie, l’on n’a pas l’habitude de sourire aux personnes que l’on ne connaît pas assez, et d’autant moins aux inconnus – dans la plupart des cas, c’est perçu comme non sincère. Par conséquent, si vos connaissances russes commencent à échanger des blagues avec vous, cela peut être le premier pas vers l’amitié. Préparez-vous au fait que vous ne comprendrez pas la moitié de leurs plaisanteries, mais ce n’est pas grave : il suffit de rire quand les autres le font.
L’on vous invite « à boire du thé »
Certes, personne ne se contentera du thé. Ce genre d’invitation promet, en règle générale, plusieurs heures d’échanges au sujet du sens de la vie, ce qui est un chemin étroit vers un rapprochement spirituel. Si vous êtes invité, n’oubliez pas d’apporter un dessert ou « quelque chose de plus fort » (« что-то покрепче»), comme l’on le dit en Russie.
Vous accompagnez les Russes au bania
L’habitude d’aller au bania (sauna russe) avec ses amis est un rituel à part pour les Russes. Dans de nombreuses villes du pays, vous trouverez des complexes de bania prévus pour des compagnies nombreuses.
L’on y testera votre endurance et votre capacité à résister aux coups (lorsque l’on vous fouette avec un houssoir) et à maintenir une conversation dans de telles conditions. Vous avez tenu ? Vous êtes, donc, fort d’esprit et l’on peut compter sur vous.
Vous êtes invité à la datcha
Pour un Russe, la datcha est un lieu sacré. D’habitude, l’on s’y réunit en amis par beau temps, de mai à septembre. Le programme comprendra sans doute des rôtis avec du vin ou autres boissons, des promenades, des conversations à la tombée de nuit au coin du feu et il se peut que l’on vous demande de donner un coup de main pour faire ou réparer quelque chose. Ainsi, si l’on vous a confié la tâche de désherber les parterres ou de peindre la clôture - vous êtes presque perçu comme un membre de la famille.
L’on commence à vous donner des conseils
En Russie, les amis sont à la fois philosophes, psychologues et experts dans tous les domaines de la vie. Il est de coutume de se soucier du bien-être de ses proches, ce qui sous-entend des critiques et des conseils et, bien évidemment, une aide réelle.
Par conséquent, si votre connaissance russe n’est pas indifférente à votre sort, elle vous dira comment il faut se comporter au travail, élever ses enfants, économiser et s’habiller.
L’on commence à se plaindre auprès de vous
En retour, les Russes se plaindront de leur vie. Si l’on commence à faire part de ses problèmes et à râler au sujet du prix du sarrasin, c’est que l’on vous fait confiance.
L’on vous donne des surnoms
Enfants, beaucoup de Russes ont reçu des surnoms, une sorte de marque indiquant que l’on appartenait au même cercle social. Il peut être lié à l’apparence, au nom ou prénom ou à une situation drôle. Les années passent, mais les amis se souviennent de ces prénoms amusants et y ont régulièrement recours. Si vous en avez reçu un, c’est que vous avez donc été admis dans la bande.
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