En images: coiffures féminines ancestrales des peuples de Russie

En images: coiffures féminines ancestrales des peuples de Russie
Kira Lisitskaïa (Photo: Kunstkamera; Adél Békefi/Getty Images)
Jusqu’à la Révolution d’Octobre, une grande partie de la population russe était rurale et perpétuait ses traditions séculaires. Les coiffures des femmes étaient l’une d’elles.

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La coiffure féminine la plus répandue en Russie a toujours été la natte. Et ce, quels qu’aient été les régions et les peuples. Les femmes russes non mariées (même âgées) portaient une seule natte. Lorsqu’elles étaient mariées, elles se faisaient deux tresses qu’elles s’enroulaient autour de la tête et elles dissimulaient leur chevelure sous un couvre-chef.

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William Carrick/MAMM/MDF

Les longues nattes épaisses étaient considérées сomme le principal ornement des jeunes femmes tchouktches. Elles en portaient une de chaque côté et en prenaient soin en les enduisant de graisse de phoque. Elles pouvaient aussi se faire une frange droite. Les sourcils larges et fournis étaient un des canons de la beauté féminine chez les Tchouktches.

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Kunstkamera

Les femmes tatares accrochaient à leurs longues nattes des plaquettes métalliques ou des pièces d’argent assemblées entre elles. Ces ornements tintaient au moindre mouvement. Les femmes mariées portaient habituellement deux tresses et des boucles libres au niveau des tempes. Les jeunes femmes qui n’étaient pas encore mariées pouvaient se faire jusqu’à quarante nattes. Toutes les femmes portaient des couvre-chefs qui leur étaient imposés par leur statut au sein de leur famille.

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Maxim Dmitriev/MAMM/MDF

Les femmes mariées kalmoukes se faisaient aussi deux nattes. Elles les glissaient dans des étuis de tissu, les portaient sur la poitrine ou enroulées sous un petit chapeau de tissu brodé. Les femmes non mariées se faisaient une seule tresse.

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Kunstkamera

Les jeunes filles de Iakoutie portaient de une à trois nattes. Dans les temps anciens, il était coutume de couper les tresses des femmes après leur mort.

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Kunstkamera

Les femmes oudmourtes non mariées portaient des coiffures qui nous semblent extraordinaires. Elles se ramenaient les cheveux sur le front, séparaient des mèches et en faisaient des torsades, les relevaient, les entouraient sur elles-même en spirale et les attachaient avec des fils de laine. Les extrémités de ces fils étaient noués au-dessus de la nuque et cachés par un couvre-chef.

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Kunstkamera

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Chez les Nanaïs, un peuple de l’Extrême-Orient russe, les femmes mariées avaient l’habitude de se faire une natte fine et de s’en entourer la tête.

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В. Soldatov/Union des photographes de Russie

Tant qu’elles n’étaient pas mariées, les femmes cosaques rassemblaient leurs cheveux à l’arrière sans se faire de raie, les tressaient en une longue natte dans laquelle elles accrochaient des bijoux qui tintaient. Les femmes mariées se crêpaient les cheveux et s’en faisaient un chignon volumineux.

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Archives de Mikhail Zaikov

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