L’œuvre d’un satiriste russe sur le comte Cagliostro discutée lors d’une soirée littéraire à Bruxelles
Le 20 mars, la Maison russe de Bruxelles invite tout le monde à un salon littéraire consacré à l’écrivain satirique et dramaturge russe Grigori Gorine, qui aurait eu 85 ans le 12 mars. Les participants à l’événement pourront discuter du scénario de Gorine pour le film La Formule de l’amour, écrit par lui en 1984 d’après la nouvelle d’Alexis Tolstoï Le comte Cagliostro.
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Grigori Gorine est né peu avant le début de la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 à Moscou, dans la famille d’un militaire d’origine juive et d’une dessinatrice. Il a obtenu son diplôme de médecine et a travaillé comme ambulancier pendant plusieurs années - de cette façon, il a pu mieux connaître les gens et a reçu une matière riche pour de futures œuvres satiriques. Il est venu à la littérature avec des sketchs pour le concours d’humour étudiant KVN (« Club des gens drôles et inventifs »). Il est rapidement devenu évident que Gorine avait un talent extraordinaire, et il a également commencé à écrire des nouvelles humoristiques subtiles, qui ont conquis tout le pays. En Russie, il est également connu comme un scénariste talentueux qui a contribué à la création de pièces telles que Oublier Érostrate, Le Mariage sur toute l’Europe et Le plus honnête, ainsi que des Tuer le dragon, La Formule de l’amour et Ce même Münchausen.
La Formule de l'amour est un film soviétique tourné en 1984 par le studio Mosfilm sur un scénario de Grigori Gorine. Le film met en vedette de nombreux acteurs connus du pays, dont Alexandre Abdoulov et Semion Farada. Selon son intrigue, l'aventurier italien comte Cagliostro, accompagné de sa suite très extravagante, arrive en Russie. Fuyant les gardes du prince Grigori Potemkine, favori de l'impératrice Catherine II, il se retrouve coincé dans la province, où il tente de mener une séance de magie et de faire vivre une statue de marbre. Le film s’inspire d’une œuvre au titre étrange, Livre humide, parue en 1921 chez une maison d’édition allemande, par la suite éditée sous le titre de Comte Cagliostro. Il s'agit de la première édition de la nouvelle d’Alexis Tolstoï sur Cagliostro, dans laquelle l’écrivain se moque de la littérature théosophique, alors en vogue dans la haute société.
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