Trois raisons de voir le film Le Soleil blanc du désert

Vladimir Motyl/Mosfilm, 1970
Vladimir Motyl/Mosfilm, 1970
Cette œuvre de Vladimir Motyl est sortie sur grand écran le 30 mars 1970, devenant l’un des easterns soviétiques les plus populaires.

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Eastern soviétique classique

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Westerns en Occident, easterns en URSS. Le sujet nous transporte dans la période suivant la Guerre civile russe. Le soldat de l’Armée rouge Soukhov rentre chez lui à travers les sables du Turkestan. Il se charge de conduire les femmes du harem du bandit Abdoullah dans le village de Pedjent, au bord de la Caspienne, pour leur sauver la vie. 

Selon une légende, ce film serait arrivé sur grand écran grâce à l’amour de Léonid Brejnev pour les films d’action. D’ailleurs, le film l’a plus que satisfait.

Rien qu’au cours de la première année suivant sa sortie en salles, Le Soleil blanc du désert a été visionné par plus de 50 millions de Soviétiques. Les droits de diffusion ont été achetés par 130 pays, dont les États-Unis. Les aventures de Soukhov ont été suivies même pas les astronautes américains.

Ce film est visionné par les cosmonautes en prévision d’un vol

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Le cosmonaute Gueorgui Gretchko se rappelait que les médecins lui avaient conseillé de voir, la veille de son vol, un film léger pour se distraire. D’abord, le choix est tombé sur la comédie Trente-trois de Gueorgui Danielia. Cependant, Alexeï Leonov a assisté à une projection privée de l’eastern et est parvenu à obtenir une copie pour le Centre d’entrainement des cosmonautes. 

« Tu sais que la surcharge, l’apesanteur et le danger, qui peut même être mortel, te guettent dans l’espace. Et tu apprends du soldat de l’Armée rouge Soukhov comment agir dans une situation dangereuse. Sans perdre sa présence d’esprit, il faut résister jusqu’au bout tout en gardant son sens de l’humour », témoignait Gretchko. 

Ce film est considéré comme une sorte de gardien des cosmonautes : il est apparu dans la filmothèque du Centre d’entraînement après la perte tragique de l’équipage du Soyouz-11 – depuis, aucun homme de l’espace soviétique ou russe n’a péri en mission.

Entendre en VO les phrases entrées dans le langage commun

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« Je n’ai pas de chance dans la mort, j’aurai une chance dans l’amour »« L’Orient est une affaire fine »« Gioultchitaï, montre ton petit visage » – ces phrases et bien d’autres issues du film sont toujours employées par les Russes.

Qui était l’homme qui a péri avec Iouri Gagarine? Suivez le lien pour l’apprendre

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