
Trois faits sur la cathédrale Saint-Georges à Iouriev-Polski

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L’une des plus anciennes églises russes

La cathédrale dédiée à Saint Georges le Victorieux a été construite dans les années 1230 sur ordre du prince Sviatoslav Vsevolodovitch, petit-fils du fondateur de Moscou, Iouri Dolgorouki. Il ne reste que très peu d’églises aussi anciennes. Dans la partie centrale de la Russie, elles sont principalement concentrées à Vladimir et dans ses environs, ainsi que dans la région de Iaroslavl.
Orné de magnifiques sculptures

À l’origine, les façades de la cathédrale Saint-Georges étaient ornées d’un « tapis » de bas-reliefs sculptés représentant des scènes bibliques, des saints, des prophètes et des animaux exotiques.

Cependant, au XVe siècle, la cathédrale a été partiellement détruite, et lors de sa reconstruction, ses pierres sculptées ont été mélangées. Seules les parties inférieures des murs et une partie de la façade nord sont restées intactes. Toutefois, même aujourd’hui, l’édifice donne l’impression incroyable d’être un « livre de pierre » : des sirines (femmes-oiseaux) et des alkonosts (un autre type de femmes-oiseaux), volent, tandis qu’un lion, symbole de la principauté de Vladimir-Souzdal, repose sur ses pattes avant. Et sur la façade nord se cache... un éléphant, la première et, semble-t-il, la seule représentation de cet animal dans l’architecture ancienne russe.
La croix de Sviatoslav est ici l’objet le plus saint

C’est ainsi que l’on appelle la scène de crucifixion en pierre blanche représentant le Christ, les saints et les martyrs. Selon l’une des versions, elle aurait été érigée après l’une des batailles du prince Sviatoslav Vsevolodovitch en 1220. Il a alors miraculeusement réussi à survivre à la tempête qui s’était abattue sur la Volga et à rentrer chez lui victorieux.
Pour en savoir plus sur la cathédrale, rendez-vous à l’exposition « La cathédrale blanche. Histoire de la cathédrale Saint-Georges », qui se tient jusqu’au 26 octobre au Musée d’architecture Chtchoussev, à Moscou.
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