En images: les sept plus grandes villes de l’Extrême-Orient russe
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Les différentes régions de l’Extrême-Orient couvrent environ 40 % de la superficie totale de la Russie. Mais, seuls 8 millions d’habitants y vivent, soit 5,5 % de la population. Du fait de la rudesse de leur climat et des caractéristiques de leurs paysages, la plupart de ces territoires sont considérés comme appartenant au Grand Nord. On y trouve toutefois de grandes villes qui continuent de se développer rapidement.
1. Khabarovsk (617 168 habitants)
C’est la plus grande ville du district fédéral d’Extrême-Orient et la capitale de la région à qui elle a donné son nom. Au milieu du XIXe siècle, on commença à la construire autour du promontoire rocheux qui domine le fleuve Amour. Considéré comme un des symboles de la ville, il est représenté sur les coupures de 5 000 roubles.
2. Vladivostok (597 237 habitants)
La « San Francisco russe », c’est ainsi que ses habitants et les touristes qui la visitent appellent Vladivostok parce qu’on peut aussi y admirer un pont à haubans, dont la portée compte parmi les plus longues du monde. Il relie le continent à l’île Rousski. La nuit, il est illuminé aux couleurs du drapeau russe.
La ville et ses alentours sont célèbres pour leurs phares, leurs baies pittoresques et leurs îles aussi différentes les unes des autres. Vladivostok – la ville « qui règne sur l’Est » – est aussi connue pour être le terminus du Transsibérien.
3. Oulan-Oudé (436 138 habitants)
Géographiquement en Sibérie Orientale, Oulan-Oudé est administrativement rattachée au district fédéral d’Extrême-Orient. Cette ville est la capitale de la Bouriatie et le centre du bouddhisme russe. Dans cette région, on trouve de très nombreux temples et de lieux saints du bouddhisme. La plus grande sculpture au monde représentant la tête de Vladimir Lénine est installée à Oulan-Oudé. C’est aussi la ville qui connaît le plus grand ensoleillement annuel en Russie. Ses habitants profitent de la lumière de l’astre en moyenne 2 797 heures par an.
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4. Iakoutsk (361 154 habitants)
Iakoutsk est la plus grande ville au monde construite sur le permafrost. Tous les bâtiments y sont sur pilotis pour que la chaleur qui en émane ne réchauffe pas le sol et ne les fasse s’enfoncer. Il n’est pas rare que la température descende en hiver jusqu’à – 50°C et monte en été jusqu’à + 30°C. Si vous aimez le froid, vous pourrez visiter le « royaume du permagel » à la périphérie de la ville. Il s’agit d’une enfilade de grottes où il fait en permanence moins de 0°C.
En dépit de la rudesse de son climat, la ville voit sa population augmenter chaque année. Pour accueillir les nouveau-venus, on construit des quartiers et des espaces publics modernes qui mettent en valeur la culture des peuples du Grand Nord.
5. Tchita (333 679 habitants)
Fondée en 1653, Tchita est une ville ancienne à l’échelle de la région. Dans le centre, on peut encore voir de nombreuses maisons en bois dont les fenêtres sont décorées de chambranles sculptés. Elle est aujourd’hui la capitale de la région de la Transbaïkalie.
La nature aux environs de Tchita est incroyablement belle : on peut y admirer le lac salé de Borzia, les immenses grottes de Heeteï, les tors de Kadalinsk.
6. Blagovechtchensk (240 572 habitants)
Blagovechtchensk fut construite sur l’Amour qui constitue la frontière naturelle avec la Chine. Lorsque l’on se promène le long du fleuve – ce qu’aiment particulièrement faire les habitants de Blagovechtchensk –, on peut voir la ville chinoise de Heihe sur la rive opposée. Cette proximité avec le grand voisin explique pourquoi on trouve autant de restaurants de cuisine chinoise dans la ville.
7. Komsomolsk-sur-l’Amour (236 158 habitants)
Komsomolsk-sur-l’Amour est la seconde plus grande ville de la région de Khabarovsk. Elle est un centre important de constructions navales et aéronautiques. Elle est aussi un nœud ferroviaire essentiel pour l’économie locale : de cette ville située sur le tracé du BAM part un tronçon vers le sud qui la relie à Khabarovsk, elle-même traversée par le Transsibérien.
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