
En images: à quoi ressemblait la Russie en 1915?

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Dix ans à peine après la fin de la guerre russo-japonaise, la Russie est entrée dans la Première Guerre mondiale.

C’est probablement la première guerre qui a été capturée avec autant de détails sur une pellicule photographique.

Le quotidien dans les tranchées

Discussion sur les armes et inspection des engins explosifs

Théâtre régimentaire

Amusement des soldats

Et des prêtres accordant leur bénédiction avant la bataille. Ou encore un service de prière de Noël, comme sur la photo ci-dessous.

Même l’aviation a été photographiée.

La photo montre George Mewes dans un dirigeable. Ce Britannique travaillait pour le journal Daily Mirror à Londres et a reçu le statut de photographe officiel de l’Armée impériale russe.

Mewes a notamment pris cette photo d’une cuisine de campagne.

Et du général Alexeï Broussilov.

L’empereur Nicolas II participait activement à l’effort de guerre. Il s’est souvent rendu lui-même au front.

Dans ces années-là, l’on voyait souvent le tsar en uniforme militaire. Il était d’ailleurs fréquemment accompagné de son fils et héritier du trône, le tsarévitch Alexis.

Les cours des sœurs de la miséricorde sont devenus très populaires et de nombreuses jeunes filles ont obtenu leur diplôme et ont commencé à s’occuper des blessés.

L’impératrice et ses filles aînées sont d’ailleurs elles-mêmes devenues sœurs de la miséricorde.

Elles soignaient elles-mêmes les blessures (comme sur la photo ci-dessous) et un hôpital pour les officiers a été créé dans les palais impériaux.

Commission de conscription à Petrograd (aujourd’hui Saint-Pétersbourg).

Pendant la Première Guerre mondiale, la charité s’est avérée florissante dans l’Empire. Pour les besoins du front, tout le pays collectait de l’argent et des objets. L’une de ces collectes, dans la ville ouralienne de Miass, est illustrée ci-dessous.

Pendant ce temps, l’avant-garde russe a atteint son apogée. L’événement majeur de l’année 1915 a été le Carré noir de Kasimir Malevitch, présenté pour la première fois à une exposition (et accroché dans le « coin rouge », emplacement où une icône était habituellement placée dans les maisons).

C’était aussi l’apogée de l’œuvre de Vladimir Maïakovski (il est photographié avec sa muse, Lili Brik).

Visages de l’époque. Élèves d’une école féminine

Vues de la Russie. Bazar à Nijni Novgorod

Monastère du Sauveur à Arzamas

Manoir en bois à Moscou

Crimée. Rues près du palais du Khan à Bakhtchissaraï

Un éléphant au zoo de Saint-Pétersbourg

Une femme d’une nouvelle formation – l’épouse du rédacteur en chef du magazine Automobile Andreï Naguel – près du palais d’Hiver à Petrograd.

Dans cet autre article, faites un bond en arrière de 10 ans supplémentaire et plongez dans la Russie de 1905.