Qu’est-ce qu’un «voleur dans la loi» russe ne devrait pas faire?

Qu’est-ce qu’un «voleur dans la loi» russe ne devrait pas faire?
Gabriele Salvatores/Cattleya, 2013

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Le monde criminel russe est régi par un code de conduite unique, un ensemble de règles qui exigent une loyauté absolue envers les autres voleurs et prescrivent un style de vie ascétique. Produit du système pénitentiaire soviétique, il exige le respect de certaines obligations qui peuvent sembler inhabituelles pour la société en général.

Un vrai « voleur dans la loi », cette élite du monde criminel local, ne peut avoir de maison ou d’épouse, en aucun cas il ne doit coopérer avec les autorités gouvernementales, travailler légalement et tuer des gens de ses propres mains. On pense que tout cela empêcherait les autorités criminelles de remplir leur devoir principal : s’occuper des besoins de la pègre.

Mais surtout, un « voleur dans la loi » ne doit jamais tourner le dos à la prison. Cette exigence garantit que la hiérarchie complexe de la prison reste toujours intacte, car ces malfaiteurs, au sommet du système des castes carcérales, conservent le contrôle sur les autres détenus. Paradoxalement, un voleur dans la loi ne peut jamais avouer le crime dont il est accusé, car l’aveu nécessiterait une coopération à l’enquête, ce qui est contraire au code de conduite.

Dans cette autre publication, découvrez en détails qui sont les «voleurs dans la loi» russes.

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