Ces spectaculaires «incendies» qui ont marqué la fin de Maslenitsa en Russie (Photos)
Le brûlage de la dame Maslenitsa (pas uniquement !) est toujours l’apothéose de la semaine grasse précédant le long carême de Pâques. La «mise à mort» par le feu de l’effigie de paille symbolisant l’hiver marque la fin de la saison froide et le début du printemps.
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Qui a dit que l’effigie de paille Maslenitsa doit nécessairement avoir des traits humains ? L’imagination n’a pas de frontières ! À Nikola-Lenivets, cet espace de land-art de la région de Kalouga, l’artiste Nikolaï Polisskiï a créé une œuvre intitulée Moulin.
Haute de 26 mètres, cette construction avait (puisqu’il faut bien parler au passé !) 24 tours sur lesquelles étaient fixées des ailes de moulin, clin d’œil à Don Quichotte. Mais, contrairement au héros de Cervantes, l’on pouvait sortir vainqueur de la confrontation avec ces « géants » : il suffisait d’y mettre le feu pour les transformer en brasier.
Dans le parc des contes de la région de Sverdlovk, l’on a brûlé dans le cadre des festivités l’effigie de paille d’un cheval solaire pour qu’il réchauffe la nature et fasse venir la douceur du printemps.
À Souzdal, cette ville de l’Anneau d’or, a été érigée une énorme dame Maslenitsa vêtue d’un sarafan, ce vêtement féminin populaire russe.
Dans le parc Loga, dans la région de Rostov, la Maslenitsa de paille tenant des crêpes, symboles du soleil, faisait 5,43 mètres.
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