Les cinq meilleures adaptations soviétiques d’œuvres de Fiodor Dostoïevski

Les cinq meilleures adaptations soviétiques d’œuvres de Fiodor Dostoïevski
Lev Koulidjanov/Studio Gorki, 1969
Depuis l’invention du cinéma, les nouvelles et romans de cet écrivain russe ont été portés à l’écran des centaines de fois. Ce génie de la littérature inspira des metteurs en scène aussi différents que Bernardo Bertolucci et Akira Kurosawa. Nous vous proposons de découvrir les cinq meilleures adaptations de ses œuvres réalisées à l’époque soviétique.

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LIdiot dIvan Pyriev (1958)

Les cinq meilleures adaptations soviétiques d’œuvres de Fiodor Dostoïevski
Ivan Pyriev, Mosfilm, 1958

Le prince Mychkine, un jeune homme d’une exceptionnelle pureté d’âme, rentre en Russie après avoir été soigné plusieurs années en Suisse. Il tombe amoureux de Nastassia Filippovna, une beauté fatale...

Ivan Pyriev, le réalisateur préféré de Joseph Staline, porta à l’écran une partie du roman de Fiodor Dostoïevski. Il avait prévu d’adapter la suite mais ne put mener son projet à bien. En 1958, L’Idiot attira trente millions de spectateurs dans les salles obscures. Selon le magazine spécialisé Sovietski Ekran, il s’agissait du meilleur film de l’année.

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La Douce dAlexandre Borissov (1960)

Les cinq meilleures adaptations soviétiques d’œuvres de Fiodor Dostoïevski
Alexandre Borissov/Lenfilm, 1960

Une jeune femme nécessiteuse épouse un usurier qu’elle méprise... S’il resta dans l’ombre de ses romans, ce court récit de Fiodor Dostoïevski exerça une grande influence sur l’art. Par exemple, c’était l’œuvre littéraire préférée d’Edvard Munch, le célèbre peintre expressionniste norvégien.

L’adaptation cinématographique de l’histoire de cette malheureuse jeune femme fut la première réalisation de l’acteur Alexandre Borissov. Avec une grande attention aux détails, il sut rendre l’atmosphère du Saint-Pétersbourg que connut Fiodor Dostoïevski. Il confia le rôle de la « douce » à Iïa Savvina, remarquée dans La Dame au Petit Chien d’après Anton Tchékhov. La critique encensa son interprétation.

Les Frères Karamazov d’Ivan Pyriev (1968)

Les cinq meilleures adaptations soviétiques d’œuvres de Fiodor Dostoïevski
I. Nazarov/Sputnik

Fiodor Karamazov a trois fils avec qui il n’a jamais entretenu de bonnes relations. Il est tué. On soupçonne alors l’un de ses fils dont les motifs auraient été une femme et l’argent. Mais est-il vraiment le coupable ?

On doit également l’adaptation au grand écran de ce roman de Fiodor Dostoïevski à Ivan Pyriev. Ce fut sa dernière mise en scène qu’il ne put terminer. Kirill Lavrov et Mikhaïl Oulianov, qui tiennent les rôles principaux, menèrent la réalisation du film à son terme. Son succès en salle fut considérable. En 1969, il fut nommé aux Oscars dans la catégorie « meilleur film en langue étrangère ».

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Crime et Châtiment de Lev Koulidjanov (1969)

Les cinq meilleures adaptations soviétiques d’œuvres de Fiodor Dostoïevski
Lev Koulidjanov/Studio Gorki, 1969

Rodion Raskolnikov, un étudiant qui vit dans la misère, décide de tuer une vieille usurière pour comprendre si elle est une « créature tremblante » ou un être humain qui « a des droits ». La commission de cet assassinat le torture et un juge d’instruction clairvoyant mène l’enquête...

Le rôle de l’étudiant est tenu par Iouri Taratorkine et celui du juge par Innokenti Smoktounovski. Lev Koulidjanov réalisa un film empreint de nervosité et d’expressionnisme qui rend parfaitement l’atmosphère et le rythme du roman de Fiodor Dostoïevski. Ce long métrage fut récompensé par un prix d’État en 1971.

LAdolescent dEvguéni Tachkov (1983)

Les cinq meilleures adaptations soviétiques d’œuvres de Fiodor Dostoïevski
Evguéni Tachkov/Mosfilm, 1983

Un « adolescent » de dix-neuf ans vient de terminer le lycée et part pour Saint-Pétersbourg. Ce jeune homme orgueilleux souffre de sa position dans la société : c’est un bâtard qui entretient des relations difficiles avec son père. Il doit trouver sa voie et a des rêves de puissance.

Le réalisateur de cette série télévisée en six épisodes est Evguéni Tachkov, connu pour son film L’Adjudant de sa Majesté. Les critiques apprécièrent la fidélité de cette adaptation au roman de Fiodor Dostoïevski. Andreï Tachkov, le fils du metteur en scène, dans le rôle d’Arcadi Dolgorouki les convainquit également.

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