Comment les poules de combat Orloff ont conquis le monde

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À la fin du XIXe siècle, la race est devenue populaire en Europe occidentale, où elle était simplement appelée « russe ». Au milieu du XXe siècle, en raison de l’essor de l’aviculture industrielle, sa popularité a décliné, mais des passionnés ont réussi à la rétablir. Alors, qu’est-ce qui la rend si intéressante ?
La race Orloff pourrait être décrite par un proverbe russe : « Elle met du temps à s’atteler, mais elle avance vite ». Par rapport aux races plus modernes, l’Orloff met en effet longtemps à atteindre sa maturité et sa croissance est difficile. Les poussins naissent plus fragiles que ceux des autres races et se couvrent de plumes tardivement, ce qui les rend vulnérables aux rhumes et aux infections. Les poules commencent également à pondre tardivement, à l’âge de 8 mois. Enfin, les caractéristiques raciales d’un spécimen ne peuvent être évaluées avant l’âge de 2 ou 3 ans.

En revanche, à l’âge adulte, elles sont d’une beauté extraordinaire, résistent au gel et à la chaleur grâce à leur plumage abondant, sont de bonnes pondeuses et leur viande maigre a un goût qui rappelle celui du gibier, ce dont les éleveurs sont très fiers et qu’ils cultivent de toutes les manières possibles.
De plus, elles ont pleinement hérité du caractère de leurs ancêtres iraniens : les coqs de cette race ne tolèrent pas la concurrence, c’est pourquoi ils étaient souvent utilisés pour les combats. L’on dit que ces poules sont assez pacifiques, mais les éleveurs conseillent tout de même de les garder dans un enclos séparé.
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