En images: douze sites naturels russes inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO

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Les forêts vierges des Komis

Cette forêt de conifères, la plus grande d’Europe, n’a pas été touchée par l’homme et s’étend sur plus de 3 millions d’hectares. Les arbres uniques, les zones marécageuses, les rivières et les lacs du Nord de l’Oural sont étudiés par les scientifiques depuis plus de 50 ans. En 1995, cette zone spécialement protégée a été l’une des premières à être inscrite sur la liste des sites naturels de l’UNESCO. 

Le lac Baïkal

Le lac le plus ancien et le plus profond de la planète contient près de 20% des réserves mondiales d’eau douce. La grande quantité de plantes et d’animaux endémiques et son écosystème unique permettent aux scientifiques de retracer l’évolution de la vie sur Terre.

Les volcans du Kamtchatka

Il est difficile d’imaginer un autre endroit sur la planète où une telle activité volcanique serait concentrée. En outre, des geysers jaillissent du sol. Ces géants naturels uniques de l’Extrême-Orient ont été placés sous la protection de l’UNESCO dès 1996, et en 2001, la liste des volcans a été élargie.

Les « montagnes dorées de l’Altaï »

C’est sous cette appellation que les trois sites les plus pittoresques des montagnes de l’Altaï en Sibérie ont été inscrits sur la liste en 1998. Cette région montagneuse forme les sources des plus grands cours d’eau de Sibérie occidentale, l’Ob et l’Irtych. Les sites les plus pittoresques de l’Altaï sont protégés par l’UNESCO : la réserve naturelle de l’Altaï avec la zone de protection des eaux du lac Teletskoïé, la réserve naturelle de la Katoun, le parc naturel près du mont Beloukha et le plateau d’Oukok.

Le Caucase occidental

L’un des plus grands massifs montagneux d’Europe, préservé de toute intervention humaine. Seuls les animaux sauvages paissent dans les prairies alpines locales. Sur une superficie de 300 000 hectares, l’on trouve une flore et une faune endémiques très riches.

L’isthme de Courlande

Cet isthme sablonneux étroit, long de 98 kilomètres, est un site naturel célèbre de la région de Kaliningrad. Les dunes et les pins sinueux sur les rives de la mer Baltique ont été inscrits sur la liste avec une mention spéciale : « ce paysage a été préservé jusqu’à nos jours grâce à l’homme ».

Le Sikhotè-Aline central

Cette réserve de biosphère située dans l’Extrême-Orient russe présente un grand intérêt scientifique, car elle abrite des espèces animales et végétales uniques, notamment le tigre de l’Amour, une espèce rare.

Le bassin de l’Oubsounour

Dans l’écosystème unique et préservé du lac salé peu profond d’Oubsou-Nour, situé dans la République de Touva (et en partie en Mongolie), il est possible d’observer un grand nombre d’oiseaux migrateurs. Et dans les zones montagneuses, l’on trouve des animaux rares tels que le léopard des neiges, le bélier argali et le bouquetin de Sibérie.

Le complexe naturel de la réserve de l’île Wrangel

Des colonies de morses, des tanières d’ours polaires, un lieu de migration des baleines grises et de nidification de plus de 50 espèces d’oiseaux. Cette réserve naturelle située dans l’océan Arctique impressionne par sa riche biodiversité. L’on y trouve des espèces endémiques, ainsi que des formes insulaires d’animaux et de plantes qui vivent également sur les continents.

Le plateau de Poutorana

L’un des endroits les plus difficiles d’accès de la planète, il n’a pas encore été entièrement étudié et exploré. En 2010, le plateau a été inscrit sur la liste en raison de ses lacs primitifs, de sa taïga, de sa toundra et de ses déserts arctiques restés intacts.

Le parc naturel des « Colonnes de la Lena »

Une majestueuse chaîne de falaises atteignant 100 mètres de hauteur s’étend le long des rives de la Lena en Iakoutie. Le climat unique et les écarts de température importants entre l’hiver et l’été (ainsi que les froids extrêmes) ont donné naissance à un paysage sans égal et ont permis la conservation de vestiges d’organismes de l’ère paléozoïque.

Les paysages de la Daourie

Les steppes de la réserve naturelle de Daourie, en Transbaïkalie, constituent une aire biosphérique spécialement protégée. Grâce à leur écosystème unique, elles abritent des oiseaux rares et sont le lieu de migration de la gazelle de Mongolie.

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