Cinq zones en Russie à la sismicité élevée

avstraliavasin / Getty Images
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Les zones les plus sismiquement actives en Russie se trouvent sur le littoral de l’océan Pacifique, région où s’entrechoquent plusieurs plaques tectoniques. Le sud de la Sibérie et le Caucase sont également régulièrement touchés par des tremblements de terre.

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Kamtchatka

Olga_Gavrilova / Getty Images
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Cette péninsule est la région de Russie où tremblements de terre et éruptions volcaniques sont les plus fréquents.

C’est là que le 30 juillet dernier a eu lieu un très violent séisme dont la magnitude a été établie à 8,8 (ce qui en fait l’un des 10 plus puissants jamais enregistrés à l’échelle mondiale). L’épicentre a été localisé dans l’océan Pacifique, à environ 135 kilomètres au sud-est de Pétropavlovsk-Kamtchatski. Des centaines de répliques se sont depuis produites. Par miracle, aucune victime n’est à déplorer. Seuls des bâtiments ont été endommagés. Conséquence du mouvement des plaques tectoniques dans cette région, les volcans Klioutchevski, Kracheninnikov et Avatchinski sont entrés en éruption.

Quelques jours après le tremblement de terre, des géologues ont annoncé que le séisme avait provoqué un déplacement de 2 mètres de la partie méridionale du Kamtchatka vers le sud-est.

Découvrez comment les Russes vivent près des volcans ici.

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Sakhaline

LARISA DUKA / Getty Images
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D’une superficie de 76 500 kilomètres carrés, Sakhaline est la plus grande île de Russie. Sa population atteint aujourd’hui environ 500 000 habitants, dont près des deux tiers vivent dans la ville de Ioujno-Sakhakinsk.

Tout comme le Kamtchatka, Sakhaline se trouve dans une des zones sismiquement actives de l’océan Pacifique.

En mai 1995, le nord de l’île a été touché par un séisme de magnitude 7,1. Il a détruit le village de Nieftiégorsk en 17 secondes. Pour en savoir plus sur ce tremblement de terre, voir ici.

Iles Kouriles

Lenorlux / Getty Images
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Les îles Kouriles sont un archipel de 56 îles, dont 4 seulement sont habitées. On y compte 68 volcans, dont 36 sont en activité. Les stations sismologiques enregistrent régulièrement des tremblements de terre qui épargnent, généralement, les localités.

Certains séismes ont toutefois été destructeurs. Ainsi, en novembre 1952, un tremblement de terre d’une magnitude de 8,3 sur l’échelle de Richter a provoqué un violent tsunami qui a entièrement détruit la ville de Séviéro-Kourilsk sur l’île de Paramouchir.

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Sud de la Sibérie

Olga_Gavrilova / Getty Images
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L’Altaï, les Monts Saïan et Touva sont les régions les plus sismiquement actives de Sibérie. On y enregistre des tremblements de terre dont la magnitude atteint 8. Les stations sismologiques enregistrent régulièrement des secousses que les habitants de ces régions ne ressentent souvent pas.

En septembre 2003, non loin du village Koch-Agatch dans l’Altaï, un tremblement de terre de 7,3 a endommagé près de 1 900 maisons et a presque entièrement détruit le village de Beltir. Les ondes produites par ce séisme se sont propagées à des centaines de kilomètres de l’épicentre.

Caucase du Nord et littoral de la mer Noire

Olga Buntovskih / Getty Images
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C’est une région où se font sentir les conséquences de l’affrontement de la plaque euroasiatique avec les plaques arabique et africaine.

En octobre 2008, un séisme d’une magnitude de 5,8 a touché la Tchétchénie et a été ressenti dans tout le Caucase. En décembre 2022, un autre d’une magnitude de 6 s’est produit au Daghestan.

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