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Qui, outre les Français, a participé à l’invasion de la Russie par Napoléon?

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Pour mener la guerre contre le tsar Alexandre, Bonaparte a mobilisé des troupes provenant de dizaines d’États européens. Certains d’entre eux étaient impatients de se battre pour l’empereur français, tandis que d’autres se sont rendus dans la lointaine Russie bien malgré eux.

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Les Allemands

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En 1812, la « Grande Armée » comptait 600 000 soldats, dont plus de 140 000 Allemands. Les États de la Confédération du Rhin ont volontiers envoyé leurs contingents à l’aide de l’empereur : leur alliance avec la France leur avait permis d’étendre leurs territoires et d’acquérir de la puissance.

Le royaume de Prusse, quant à lui, ne voulait en aucun cas participer à la campagne militaire, mais il fut contraint de mettre à la disposition des Français son corps d’armée de 22 000 hommes. Découvrez ici pourquoi cela s’est produit. 

Les Portugais

Fenêtre sur la Russie (Photo: Fine Art Images/Heritage Images/Getty Images, Domaine public)

En 1807, les Français ont occupé le Portugal, dissous son armée et recruté de nombreux soldats dans leurs propres unités. Plus de 4 000 Portugais ont ainsi pris part à la guerre contre la Russie.

Découvrez dans cet autre article avec quel enthousiasme ces soldats ont combattu pour Bonaparte à l’autre bout de l’Europe. 

Les Italiens

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De nombreux habitants de la péninsule apennine se réjouissaient de la chute de l’ordre féodal et des libertés que leur avait apportées le pouvoir français. Des dizaines de milliers d’Italiens partirent donc avec enthousiasme combattre pour la France dans la lointaine Russie, à la recherche de « riches et glorieuses récompenses, d’une merveilleuse gloire héroïque ».

Découvrez ici leur destin pourtant peu enviable. 

Les Polonais

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Bonaparte n’avait pas d’alliés plus fidèles que les Polonais. C’est à lui qu’ils liaient leurs espoirs de renaissance de la République des Deux Nations, qui avait été partagée entre les Russes, les Autrichiens et les Prussiens au XVIIIe siècle.

Environ 100 000 Polonais ont servi dans le contingent du Duché de Varsovie créé par Napoléon, ainsi que dans les unités françaises, y compris la Garde impériale. Pour en savoir plus sur la façon dont ils se sont battus, lisez notre autre article

Les Espagnols

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Les Espagnols, quant à eux, étaient les alliés les moins fiables de Bonaparte, qu’ils détestaient farouchement. En 1808, il avait en effet destitué leur roi et placé son frère Joseph sur le trône, ce qui avait immédiatement déclenché une guerre civile dans le pays.

Malgré sa position précaire, Joseph envoya environ 4 000 soldats au secours de son frère. Dès qu’ils franchirent la frontière, ils se mirent cependant à déserter et à passer du côté des Russes. Pour savoir comment cela s’est passé, cliquez ici.

Les Autrichiens

Fenêtre sur la Russie (Photo: Domaine public)

Tout comme les Prussiens, les Autrichiens ne souhaitaient pas se battre pour la France. Ils l’avaient combattue pendant de nombreuses années, mais avaient subi une série de défaites cuisantes et avaient été contraints de se soumettre.

Vous pouvez découvrir dans notre article à quel point le corps de 30 000 soldats du maréchal Charles Philippe de Schwarzenberg a participé de manière apathique et passive à la campagne militaire contre la Russie.

Les Suisses

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À l’époque des guerres napoléoniennes, la Confédération suisse fournissait à Bonaparte des soldats pour ses campagnes militaires. Les Français rémunéraient sans faute les montagnards pour leurs services.

Les Français ont souligné la bravoure et la ténacité des Suisses, qui ont subi de lourdes pertes au combat, mais n’ont pas reculé. Pour en savoir plus sur le rôle joué par ces mercenaires dans le sauvetage des restes de la « Grande Armée » sur la Bérézina, cliquez ici.

Dans cet autre article, découvrez comment un cousin éloigné de Napoléon a persuadé le tsar de prendre Paris.