
Il y a exactement 63 ans, éclatait la crise des missiles de Cuba

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Ce jour-là, le président américain John F. Kennedy a appris que l’Union soviétique installait à Cuba des missiles balistiques de moyenne portée R-12, capables d'atteindre Washington.

Les dirigeants soviétiques réagissaient ainsi au déploiement, en 1961, de missiles américains PGM-19 Jupiter en Turquie. En cas de tir, il leur aurait suffi de dix minutes pour frapper Moscou.
Le 22 octobre, la marine américaine a mis en place un blocus naval de Cuba, tandis que des avions de reconnaissance ont commencé à survoler l’« Île de la Liberté ». Les systèmes antiaériens soviétiques ont alors reçu l’ordre de ne pas ouvrir le feu.
Le 27 octobre 1962, une date entrée dans l’histoire sous le nom de « Samedi noir », l’un de ces appareils a néanmoins été abattu, et le monde s’est retrouvé au bord d’une guerre nucléaire.
L’entourage de Kennedy et de Khrouchtchev les exhortait à porter des frappes préventives, mais les dirigeants des deux puissances ont choisi la voie des négociations. Ils ont fini par se mettre d’accord pour que l’Union soviétique retire ses missiles de Cuba, tandis que les États-Unis feraient de même en Turquie.
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