Comment les Chinois ont aidé les bolcheviks à remporter la guerre civile russe
En 1917, la Russie comptait jusqu’à deux cent mille travailleurs chinois engagés dans l’industrie et l’agriculture. Parmi eux, des dizaines de milliers s’enrôlèrent par la suite dans les rangs de l’Armée rouge.
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Pour les uns, c’était un moyen de gagner leur vie. Chez les autres, l'idéologie de la révolution socialiste faisait écho. Les soldats chinois ont rapidement acquis la réputation d’être parmi les plus disciplinés et les plus combatifs de l’Armée rouge. « Un Chinois est inébranlable, il n’a peur de rien. Son frère peut tomber à ses côtés, il ne cillera pas… S’il comprend que l’ennemi se dresse devant lui, alors cet ennemi est en danger. Un Chinois se battra jusqu’au bout », affirmait le commandant soviétique Iona Iakir.
Les quelque quarante mille soldats chinois n'ont jamais agi comme une force unifiée. Répartis en détachements de deux à trois mille hommes au maximum, ils ont été intégrés à travers le pays dans de plus larges formations de l’Armée rouge.
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