L’«Affaire des gladiateurs», le plus grand scandale sexuel de l’URSS
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Il s’est avéré que plusieurs ministres et académiciens, dont le ministre de la culture de l’URSS, Gueorgui Alexandrov, étaient impliqués dans... un bordel ! Ils y faisaient intervenir de jeunes actrices et ballerines. Les jeunes femmes, elles, n’osaient pas refuser les avances de ces hauts fonctionnaires.
L’emplacement exact de ce lieu de débauche reste à ce jour inconnu. Selon certaines informations, il se trouvait dans la datcha de l’écrivain Konstantin Krivocheïn, selon d’autres, dans son appartement sur la rue Arbat de Moscou.
La bande a été découverte par hasard : la mère de l’une des filles a écrit à Nikita Khrouchtchev.
Le secrétaire général, furieux, a alors convoqué les personnes concernées, a longuement crié, puis a demandé à Alexandre Egoline, membre de l’Académie des sciences âgé de 59 ans :
« Bon, Alexandrov est un jeune homme, je comprends. Mais toi, à ton âge, qu’est-ce que tu es allé faire là-bas ? »
Or, selon la légende, celui-ci aurait répondu : « Mais je n’ai rien fait, je n’ai que caressé ». Après cela, le scandale a été surnommé l’« Affaire des gladiateurs » (jeu de mot, le verbe « caresser » se disant en russe « gladit’ »).
Tous les « gladiateurs » ont alors perdu leur poste et ont été expulsés de Moscou. Alexandrov a par exemple été envoyé à l’Académie des sciences de Minsk, tandis que d’autres ont été exilé dans l’Oural.