Soirée de chants du front de l’Est à Bruxelles

Soirée de chants du front de l’Est à Bruxelles
TASS
Les «Chants de la Grande Victoire», ces chansons interprétées en URSS pendant la Grande Guerre patriotique de 1941-1945, sont encore connus par cœur par toutes les générations de Russes. Ils sont, en effet, une sorte de chronique des années les plus difficiles de l’histoire du pays et content non seulement le patriotisme et les difficultés de la vie militaire, mais aussi les sentiments humains les plus simples, notamment l’amour. Après tout, sans amour, tout n’est rien!

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Le 25 février, la Maison russe de Bruxelles invite tous les désireux à une soirée littéraire unique, au cours de laquelle vous pourrez vous familiariser avec les principales oeuvres musicales du front de l’Est et les artistes qui les ont courageusement interprétées sur les lignes de front - Lioubov Orlova, Leonid Outiossov, Lidia Rouslanova, Arkadi Raïkine. La soirée débutera par une discussion autour de l’une des plus célèbres chansons de la Grande Victoire, le fameux Sini platotchek (Le mouchoir bleu). Vous serez surpris de constater qu’au départ, elle ne dit pas un mot de la guerre.

Cette valse elle-même a été créée en 1940 par le compositeur polonais Jerzy Petersburski, arrivé en URSS en fuyant la peste brune qui balayait l’Europe. Le poète et dramaturge soviétique Iakov Galitski, qui était présent lors de la première représentation, a décidé d’écrire les paroles, qui racontent l’histoire d’une jeune fille qui dit au revoir à son amoureux. Ce morceau de musique est devenu véritablement populaire dans le Pays des Soviets grâce à la chanteuse soviétique Lidia Rouslanova.

Plus tard, la chanson est entrée dans le répertoire de la célèbre artiste Klavdia Chouljenko, qui, avec le début de la guerre, a donné plus de 500 concerts pour les soldats de l’Armée rouge. Cependant, le texte du Mouchoir bleu a subi des modifications, ayant été mis à jour par le lieutenant Mikhaïl Maksimov. Désormais, les souvenirs du mouchoir bleu sur les épaules de sa bien-aimée non seulement réchauffaient le personnage principal loin de chez lui, mais devenaient pour lui un symbole de tout ce qui devait être protégé.

« Dès les premiers jours de la guerre, on entendait, à côté des phrases martelées La guerre d’une nation est en marche, une guerre sacrée, comment les mots calmes et lyriques de la chansonnette Sini platotchek réchauffent le cœur des soldats », a témoigné le poète et vétéran Alexeï Sourkov.

Pour en savoir plus sur Le mouchoir bleu et d’autres chants de la Grande Victoire, inscrivez-vous à l’événement via ce lien.

Dans cette autre publication, découvrez comment les peintres ont représenté la Victoire de l’URSS lors de la Seconde Guerre mondiale.

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