Quel sort ont connu les généraux soviétiques évadés de camps nazis?

Quel sort ont connu les généraux soviétiques évadés de camps nazis?
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Le début de la Seconde Guerre mondiale ayant été désastreux pour l’URSS, des dizaines de commandants militaires soviétiques ont été capturés. Une importante partie d’entre eux ont péri dans les camps, d’autres ont accepté de collaborer avec l’ennemi. Il y en a eu également qui sont restés emprisonnés jusqu’à la fin du conflit.

                      

Or, certains n’ont pas voulu guetter leur libération les mains croisées. Ils se servaient donc de toute occasion pour s’échapper, atteindre les positions de l’Armée rouge et reprendre le combat.

Contrairement à une croyance populaire, l’URSS ne faisait pas une croix sur tout membre de son personnel militaire capturé par les nazis. S’il était établi que le militaire n’était pas coupable de trahison et de reddition volontaire à l’ennemi, il pouvait compter sur la suppression de toutes les charges, le rétablissement de ses récompenses et titres, ainsi qu’être réintégré au service.

Quel sort ont connu les généraux soviétiques évadés de camps nazis? Alexandre Bondovski
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Le major-général Alexandre Bondovski a ainsi réussi à s’échapper à deux reprises de la captivité par les Allemands. Après vérification, il a regagné le front, où il est resté actif, jusqu’à ce qu’en février 1944, il ne subisse une blessure grave et ne perde une jambe. Après sa sortie de l’hôpital, il s’est consacré à l’enseignement, et ce, jusqu’à la fin du conflit.

Quel sort ont connu les généraux soviétiques évadés de camps nazis? Pavel Syssoïev
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Les généraux Pavel Syssoïev et Ivan Alexeïev ont également été réintégrés dans l’armée, quoique non immédiatement.

Quel sort ont connu les généraux soviétiques évadés de camps nazis? Nikolaï Golstov
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Certes, des erreurs tragiques ont également eu lieu : le major-général Nikolaï Golstov, évadé en août 1991 lors du transfert de prisonniers de guerre. Il a regagné les positions soviétiques, mais s’est vu arrêté, accusé de s’être rendu volontairement à l’ennemi, puis fusillé. Son innocence n’a été prouvée qu’après la guerre et, en 1955, il a été réhabilité à titre posthume.

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