Les gopniks, ce phénomène né à Saint-Pétersbourg
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À la fin du XIXe siècle, ce refuge s’appelait « Société d’État de prise en charge » (abrégé GOP). Situé en plein centre de Saint-Pétersbourg, dans le quartier de Ligovka, juste en face de la gare de Moscou, il se trouvait dans l’un des bâtiments de l’hôtel Znamenskaïa, autrefois à la mode. Aujourd’hui, l’hôtel s’appelle Oktiabrskaïa.
Après la révolution de 1917, le bâtiment a été nationalisé, mais sa fonction et l’abréviation GOP sont restées. Mais son sens a changé : c’était désormais le « Foyer d’État du prolétariat ».
Dans les années 1920, ses principaux habitants n’étaient pas des ouvriers, mais de jeunes délinquants. Ils ont commencé à s’appeler « GOPniks » et ont valu à Ligovka la réputation de quartier le plus malfamé de la ville.
En 1935, on a créé à Leningrad les premières unités de police chargées d’enregistrer et de rééduquer les enfants de rues. L’ordre a rapidement été rétabli à Ligovka. Et les gopniks ont finalement déménagé vers des quartiers-dortoirs.
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