Cette catastrophe a permis aux Allemands de percer vers Stalingrad
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De là, elles comptaient avancer vers le grand centre industriel, Kharkov. Toutefois, il existait un risque que l’ennemi « coupe » le col de ce renflement, prenant les armées soviétiques au piège dans un « sac ».
Le 12 maï 1942, les troupes soviétiques ont entamé leur offensive, progressant en l’espace de quelques jours de 50 km vers Kharkov. Cependant, déjà le 15 maï, le groupe d’armées von Kleist a porté une frappe soudaine sur la section la plus vulnérable des défenses soviétiques - le goulot du renflement.
Aucune fortification n’y existant, l’ennemi a écrasé sans efforts excessifs les divisions de la 9e armée soviétiques et les réserves envoyées pour arrêter la percée. L’envergure de la contre-offensive allemande a été sous-estimée par Moscou et l’ordre de poursuivre l’avancée vers Kharkov a été émis.
En conséquence, le groupe d’armées von Kleist, venant du sud, a rejoint à 10 km de la ville de Balakleïa deux divisions de chars de la 6e armée de Friedrich Paulus qui avaient percé depuis le nord, prenant ainsi au piège les troupes soviétiques.
Dans la « poche » se sont retrouvés plus de 200 000 soldats soviétiques et seuls 22 000 ont réussi à s’en sortir.
À la suite de la deuxième bataille pour Kharkov, les troupes soviétiques ont perdu environ 270 000 soldats (tués, blessés ou faits prisonniers). Au moins dix généraux ont péri. Les pertes des troupes allemandes et roumaines s’élevaient à un peu plus de 30 000 hommes.
La catastrophe de Kharkov a affaibli de manière significative les troupes des fronts Sud et Sud-Ouest. Les Allemands, à leur tour, ont repris l’initiative stratégique et, un mois plus tard, ont commencé à mettre en œuvre l’opération Fall Blau, qui leur permettra de percer dans le Caucase du Nord et vers Stalingrad.
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