Les neuf meilleurs films soviétiques et russes sur l’école
Le 1er septembre, tous les écoliers russes retournent à l’école. À l’occasion de la Journée des connaissances, comme est officiellement appelée cette date, nous avons rassemblé les films et séries les plus intéressants sur la vie scolaire.
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L’Élève de première année – Ilia Frez, 1947
Il s’agit d’un film éducatif pour enfants sur une petite fille capricieuse et gâtée qui entre en première année et doit s’habituer aux règles de l’école. Grâce à ses camarades et à ses professeurs avisés, son caractère change peu à peu.
La République CHKID – Guennadi Poloka, 1966
Adaptation cinématographique du livre culte du même nom, écrit par Grigori Belikh et L. Panteleïev, anciens élèves de l’École-commune pour enfants difficiles Dostoïevski (CHKID). Au début des années 1920, à Petrograd, l’on tente de rééduquer les enfants des rues à l’aide de méthodes innovantes. Le pédagogue en chef prône la démocratie, même parmi ces enfants difficiles.
Nous vivrons jusqu’à lundi – Stanislav Rostotski, 1968
Le film montre trois jours de la vie d’une école soviétique ordinaire sur fond d’histoire d’amour entre une nouvelle et jeune enseignante et un professeur âgé. Le film a été reconnu comme le meilleur de son année, a reçu le grand prix du Festival du film de Moscou et même le prix d’État de l’URSS.
La Grande récréation – Alexeï Korenev, 1972
Un film en quatre épisodes incroyablement touchant sur une école du soir pour les jeunes travailleurs. Un professeur d’histoire fraîchement diplômé de l’institut pédagogique, qui porte le nom du chroniqueur russe Nestor, tente de maîtriser une classe très difficile, mais très talentueuse, dont la plupart des élèves sont beaucoup plus âgés et plus expérimentés que lui.
La Farce – Vladimir Menshov, 1976
Ce film a été le premier du futur lauréat d’un Oscar en tant que réalisateur. La moitié de la classe n’a pas eu le temps de se préparer pour le contrôle à cause d’une soirée, et les élèves décident tous ensemble de tromper leur professeure, prétextant qu’elle ne les avait pas prévenus. Cependant, comme toujours, la vérité finit tôt ou tard par éclater...
Vous n’en avez jamais rêvé... – Ilia Frez, 1981
Un mélodrame touchant sur l’amour adolescent. Des écoliers soviétiques, Roméo et Juliette, se rencontrent malgré l’interdiction de la mère du jeune homme. Et finalement, ils sont séparés par la ruse. L’histoire se termine presque en véritable tragédie...
L’Épouvantail – Rolan Bykov, 1983
À la fin de l’ère soviétique, l’on ne connaissait pas encore le mot « harcèlement », mais ce film en parle précisément. Une élève de sixième est confrontée à la cruauté de ses camarades de classe. Pour la première fois, les écoliers soviétiques sont présentés au cinéma non pas comme des pionniers (équivalent des scouts) exemplaires, mais comme des antagonistes. Le public a même demandé l’interdiction du film.
L’Invitée du futur – Pavel Arsenov, 1984
Il est ici question de l’adaptation cinématographique du roman fantastique de Kira Boulytchev D’ici cent ans, qui raconte comment un simple écolier soviétique se retrouve en 2084 et, avec la jeune Alissa Selezniova, affronte des pirates de l’espace.
Le Géographe a bu son globe – Alexandre Veledinski, 2013
Encore une adaptation cinématographique, celle du roman éponyme d’Alexeï Ivanov. Un professeur de géographie de Perm, éternellement éméché, n’arrive pas à contrôler sa classe composée de voyous. Un jour, ils partent ensemble en excursion pour descendre une rivière, sans se douter des difficultés qui les attendent.
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