La comédie soviétique la plus populaire du Nouvel An sera projetée à Paris
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Imaginez que vous vous réveillez le 31 décembre et réalisez que vous n’êtes pas chez-vous... Tout récemment, selon la tradition du Nouvel An, vous étiez au bania (sauna russe) avec des amis et vous ne vous souvenez plus de ce qui s’est passé ensuite. En même temps, là où vous vous trouvez, tout ressemble beaucoup à votre appartement – après tout, dans votre pays, de nombreux bâtiments résidentiels sont construits selon des conceptions standard, où même le mobilier est le même. À ce moment, la porte de l’appartement s’ouvre et vous voyez une belle jeune femme, qui sera destinée à changer votre vie apparemment déjà réglée... C’est exactement l’histoire qui est arrivée au personnage principal de la comédie soviétique L’Ironie du destin, filmé en 1975 par le grand Eldar Riazanov.
« Une histoire complètement atypique, qui ne pouvait se produire qu’à la veille du Nouvel An », ont immédiatement averti les cinéastes les habitants de l’URSS dans le générique, et c’est effectivement vrai. Il n’est pas étonnant que même le compositeur de ce chef-d’œuvre cinématographique, Mikaël Tariverdiev, l’ait décrit comme un « conte de fées de Noël ». « C’est un conte de fées sur la façon dont nous attendons tous – quel que soit notre âge – qu’un prince ou une princesse tombe du ciel (sans aucun effort de notre part). Belle, charmante, aimante, qui nous comprendra comme personne ne nous a compris auparavant. Tout le monde rêve d’elle et pense à elle avec chaleur et ironie bienveillante ». Vous comprenez maintenant pourquoi ce film était si apprécié du public soviétique, et pourquoi, depuis sa sortie, presque toutes les familles russes le regardent le soir du Nouvel An.
Si vous croyez aussi aux miracles, venez à la projection du film, qui aura lieu au Centre russe du quai Branly à Paris, le mardi 16 janvier.
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