En Russie, point de Réveillon du Nouvel An sans mandarines !
Sapin, salade Olivier, vin pétillant dans des verres de cristal et corbeille de mandarines. En Russie, impossible d’envisager un réveillon du Nouvel An sans eux !
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D’autant plus qu’un proverbe affirme qu’on passe l’année comme on a fêté son arrivée.
Comment les mandarines, fruits qui se récoltent en automne et en hiver dans des régions chaudes du monde, se sont-elles imposées sur les tables de réveillon d’un pays où l’hiver est rigoureux ?
La Russie a découvert les mandarines dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elles étaient alors importées d’Europe occidentale. Seuls les sujets fortunés de l’Empire russe pouvaient se permettre de déguster ces fruits alors exotiques.
Plus tard, des mandariniers ont été plantés en Géorgie, qui faisait partie de l’Empire russe. Mais, leurs fruits restaient un produit de luxe pour l’écrasante majorité de la population.
Tout a changé dans les années 1960. Une cargaison de mandarines marocaines est arrivée en URSS par cargo juste avant le Nouvel An. En l’absence d’autres fruits – hiver oblige – ces agrumes à l’arôme agréable et à un prix de plus en plus abordable se sont progressivement fait une place de choix sur les tables de réveillon.
Aujourd’hui, alors que l’on trouve pratiquement n’importe quel fruit en n’importe quelle saison, les mandarines restent les fruits que les Russes préfèrent au Nouvel An.
