Comment les partisans soviétiques ont combattu les nazis en Belgique
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont déporté des dizaines de milliers de prisonniers de guerre soviétiques en Belgique pour les soumettre aux travaux forcés dans les mines de charbon et les usines d’armement. Beaucoup d’entre eux ont réussi à s’évader et ont rejoint la résistance locale. Au total, environ un millier de combattants soviétiques ont pris les armes dans les forêts belges.
L’armée belge étant partiellement dissoute et en partie évacuée vers l’Angleterre, et la population civile n’ayant jamais été armée, les anciens prisonniers de guerre sont devenus la seule force capable de résister aux nazis. Ils bénéficiaient d’un entraînement militaire et d’une expérience du combat.
Les combattants soviétiques ont constitué des détachements, voire des brigades entières de partisans, parmi lesquelles la plus célèbre reste celle « Pour la Patrie ! » dirigée par le lieutenant d’artillerie Ivan Diadkine. Du printemps à l’automne 1944, avant l’arrivée des troupes alliées, ces partisans ont éliminé environ 900 soldats et officiers allemands, détruit 24 véhicules, fait dérailler six trains et secouru 25 pilotes américains ayant quitté leurs avions en flammes.
En avril 1945, sa brigade a quitté Marseille à bord d’un paquebot britannique pour rejoindre Odessa, en Ukraine soviétique. Par la suite, Diadkine a été nommé à la tête du conseil du village et décoré de deux Ordres de la Guerre patriotique.
L’héroïsme des résistants soviétiques est honoré - des monuments à leur mémoire se dressent à travers la Belgique.
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