
Comment l’écrivain Arkadi Gaïdar a sauvé une partie de pêche

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De nombreux écrivains soviétiques étaient des pêcheurs passionnés. Ainsi, Anton Tchékhov était prêt à passer des heures assis avec une canne à pêche et avait même aménagé un étang spécial dans sa propriété de Melikhovo, où il élevait des poissons à cette fin. Le « père » du théâtre russe, Alexandre Ostrovski, réfléchissait aux intrigues de ses pièces en attendant que quelque chose ne morde. Arkadi Gaïdar, l’auteur de la nouvelle à succès pour enfants Timour et sa brigade, nourrissait lui aussi cette passion.
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Un jour, il est arrivé à la datcha de son collègue Constantin Paoustovski, située dans la région de Riazan. Étant tous deux des pêcheurs passionnés, ils étaient très contrariés de ne pas pouvoir se procurer de vers à cause de la sécheresse. Gaïdar a alors parié avec Paoustovski qu’il n’obtiendrait pas moins de trois boîtes de cet appât d’ici le lendemain matin. Et, en effet, il s’est présenté au petit-déjeuner avec non pas trois, mais quatre boîtes !
Il s’est avéré que la veille, il avait accroché sur la clôture de la datcha une affiche disant : « Achat de vers auprès de la population ». Le lendemain matin, des garçons du coin attendaient déjà Gaïdar avec des boîtes remplies de vers. Pour chaque boîte, il leur donnait trois hameçons. « À partir de ce moment-là, nous avons toujours eu des vers, mais nous avons arrêté de parier avec Gaïdar », se souvenait Constantin Paoustovski.
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