Une exposition consacrée à Maïa Plissetskaïa dans la capitale belge
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Cette année marque le centenaire de la naissance de Maïa Plissetskaïa, l’une des plus grandes ballerines russes du XXe siècle et une source d’inspiration pour les personnalités créatives du monde entier. À cette occasion, la Maison russe de la capitale belge, en collaboration avec le principal musée théâtral de Russie, le musée Bakhrouchine, a préparé pour le public bruxellois une exposition photographique unique consacrée à la vie de cette muse dansante. Les visiteurs de l’exposition pourront admirer non seulement des clichés rares issus de la collection de cette institution culturelle, mais aussi des œuvres du photographe de renommée mondiale Mikhaïl Logvinov, dont chacune est une œuvre d’art à part entière.
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« La danse a toujours été le but de ma vie. Et ce but est atteint - j’ai dansé », a déclaré Maïa Plissetskaïa. Elle est née en 1925 à Moscou, dans la famille d'un diplomate et d’une actrice de cinéma muet. La fille a grandi entourée de gens talentueux : sa tante Soulamith et son oncle Assaf Messerer étaient des danseurs éminents du Bolchoï. Pour la première fois, la future star du ballet russe est montée sur scène à l’âge de six ans, interprétant le rôle de la Petite Sirène.
Cependant, l’enfance de Maïa a été bientôt assombrie par un drame : victime des répressions staliniennes en 1937, son père a été fusillé, tandis que sa mère a été envoyée à l’ALGIR - un camp pour femmes des « traîtres à la patrie ». Maïa a alors été adoptée par sa tante. C’est grâce à Soulamith qu’elle s’est consacrée à l’art de la danse, en entrant à l’École chorégraphique de Moscou puis en devenant membre de la troupe du Bolchoï.
Dès la fin des années 1940, Maïa interprétait des rôles de soliste. Dans les années 1950, elle s’est imposée comme soliste principale. Après le départ de la légendaire Galina Oulanova, elle est devenue de facto la prima ballerina de la troupe, brillant notamment dans Don Quichotte et La Belle au bois dormant.
Outre sur la scène du Bolchoï, elle s'est produite dans d’autres théâtres célèbres du monde entier. Elle a dansé avec des légendes du ballet telles que Rudolf Noureev et Mikhaïl Barychnikov, collaboré avec Maurice Béjart, qui lui a dédié le ballet Ave Maya, et était également amie avec Pierre Cardin et Yves Saint Laurent, les inspirant à créer de nouvelles pièces de mode. Plissetskaïa a continué à se produire jusqu’à la fin des années 1980. Elle a donné sa dernière représentation au Théâtre Bolchoï en 1990, à l’âge de 64 ans.
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