Cette mosaïque d'un artiste russe que foulent des centaines de personnes chaque jour à Londres

Cette mosaïque d'un artiste russe que foulent des centaines de personnes chaque jour à Londres
Domaine public; National Gallery, Londres
Boris Anrep était l'un des représentants de l’Âge d’argent de l’art russe (fin du XIXe – début du XXe siècles). Il écrivait des poèmes et créait des toiles ainsi que des mosaïques. D’ailleurs, Anna Akhmatova, avec qui il a eu une romance, lui a dédié plusieurs de ses poèmes.

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Après la Révolution de février, l’artiste a décidé de rester en Angleterre, où il était en mission, et y a vécu le reste de sa vie jusqu’à son décès en 1969. À Londres, il a tenu plusieurs de ses expositions, mais même de nos jours, n’importe qui se rendant dans la capitale du Royaume-Uni peut contempler certaines de ses œuvres gratuitement : il suffit de se rendre dans la National Gallery. Des mosaïques colorées créées par Anrep couvrent le sol du vestibule et conjuguent des sujets mythologiques à des personnalités réelles.

Cette mosaïque d'un artiste russe que foulent des centaines de personnes chaque jour à Londres
National Gallery, Londres

Winston Churchill y est, par exemple, représenté dans la scène Défiance, combattant un monstre.

Cette mosaïque d'un artiste russe que foulent des centaines de personnes chaque jour à Londres
National Gallery, Londres

Clio, cette muse de l’histoire, porte quant à elle les traits de la femme de lettres britannique Virginia Woolf.

Cette mosaïque d'un artiste russe que foulent des centaines de personnes chaque jour à Londres
National Gallery, Londres

Entre d'autres personnages, l'on y reconnaît justement la poétesse Anna Akhmatova. Elle revêt l’image de la Compassion et est entourée d’horreurs de la guerre.

Outre la National Gallery, des mosaïques d’Anrep peuvent être observées ailleurs, y compris dans l'abbaye de Westminster.

Dans cet autre article, nous vous expliquons pourquoi les bolcheviks ont interdit leur tout premier spectacle de propagande.

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