Comment Viktor Tsoï, star du rock soviétique, influença-t-il l’auteur de la nouvelle Johnny Mnemonic?
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William Gibson découvrit Viktor Tsoï grâce au film de Rachid Nougmanov L’Aiguille sorti en 1988 dans lequel le leader du groupe Kino tenait le rôle principal. Après avoir vu ce long métrage à San Francisco, l’écrivain voulut faire la connaissance de son réalisateur. Celui-ci lui apprit qu’il avait le projet de tourner une suite à son film dans laquelle l’action se déroulerait dans une réalité parallèle dans les années 1990 : l’URSS ne serait plus, les frontières seraient ouvertes, Leningrad resterait l’unique îlot de liberté que Moro, le personnage principal de L’Aiguille, essaierait d’atteindre pour s’envoler vers d’autres horizons.
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Le travail sur le projet du film Citadelle commença au printemps 1990. L’idée de Rachid Nougmanov avait tellement plu à William Gibson qu’il lui avait proposé son scénario. Un mois avant le début du tournage, Viktor Tsoï trouva la mort dans un accident de voiture.
Les années passent et l’admiration que l’écrivain éprouve pour le musicien reste intacte : « Viktor Tsoï est une véritable source d’inspiration musicale pour mon travail. La majorité de mes lecteurs n’ont pourtant jamais entendu parler de lui et n’ont probablement jamais entendu une seule de ses chansons », a récemment écrit William Gibson sur son réseau social.
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