Pourquoi Maïakovski signait-il ses lettres «Chiot»?
Ce poète turbulent et brutal aimait beaucoup les chiens. Un jour, il a recueilli un chiot errant et sale, l’a ramené chez lui, l’a lavé et l’a laissé vivre avec lui. Il l’appelait «Щен» (prononcé «Chiéne», dérivé de «щенок», chinok, qui signifie «chiot»), l’aimait tendrement et passait tout son temps avec lui.
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Lili Brik a témoigné que tout le monde remarquait la ressemblance entre Maïakovski et son chien : « Tous deux ont de grandes pattes, une grosse tête ». Ses proches ont même commencé à appeler le poète « Vladimir Vladimirovitch Chiéne ».
Dans ses lettres à Lili, Maïakovski s’est finalement lui-même mis à signer « Щен ». Puis, au lieu d’une signature, il a dessiné un chiot. Toute une collection de ces « aventures » graphiques du chiot de Maïakovski a été conservée.
En grandissant, le chiot, non de race pure, s’est avéré semblable à un setter. Malheureusement, il n’a pas atteint l’âge d’un an et a disparu. Maïakovski s’est montré triste et s’est souvent souvenu de son ami à quatre pattes.
Chiéne n’est d’ailleurs pas le seul chien qu’a eu le poète. De voyage, Maïakovski a ramené le scotch-terrier Skotik et le bouledogue français Boulka. Il emmenait cette dernière partout avec lui. D’après les souvenirs de ses amis, la chienne lui causait beaucoup de soucis : il devait souvent se charger de faire adopter ses chiots. Boulka se trouvait dans l’appartement du poète le dernier jour de sa vie.
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