Le maréchal Rokossovski et son parcours durant la Grande Guerre et la guerre civile

Fenêtre sur la Russie (Photo : Domaine public)
Fenêtre sur la Russie (Photo : Domaine public)

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En 1914, Constantin Rokossovski travaillait comme tailleur de pierre à Grójec, près de Varsovie. À l’arrivée dans la ville, le 2 août, du 5ᵉ régiment de dragons de Kargopol, il a décidé de se porter volontaire.

Le futur maréchal n’avait pas encore 18 ans, mais, grand et vigoureux, le jeune homme a été accepté au sein de l’unité. Quelques semaines plus tard, il a reçu sa première distinction militaire.

Le régiment s’était approché de Nowe Miasto nad Pilicą (Pologne), occupée par l’ennemi, et Rokossovski avait été envoyé en mission de reconnaissance. Déguisé en civil, il errait dans les rues, discutait avec les habitants et recueillait les informations nécessaires. Pour cette mission, il a reçu la Croix de Saint-Georges de 4ᵉ classe.

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Rokossovski a participé aux combats sur les territoires du Royaume de Pologne (ou du Congrès) et des pays baltes, défendant notamment Varsovie et Riga. Pour sa bravoure au combat, ses missions de reconnaissance réussies et la prise audacieuse de tranchées ennemies, il a reçu trois médailles de Saint-Georges. Il a terminé la guerre avec le grade de sous-officier.

Au début de la guerre civile russe, il s’est ensuite engagé aux côtés des Rouges et a combattu les Blancs dans l’Est du pays, affrontant les forces d’Alexandre Koltchak et du baron Ungern-Sternberg.

Rokossovski a enduré toutes les épreuves du combat : il a connu la faim lors de retraites difficiles et de tentatives de percée, et il a été grièvement blessé à plusieurs reprises. Un jour, il a sauvé deux soldats coincés dans un trou de glace, puis il a marché longtemps dans le froid, vêtu de vêtements trempés.
« Il jouit de l’estime et de la popularité. Il aime les affaires militaires. Il possède des capacités mentales extraordinaires et aborde son métier avec passion », disait à son sujet le commandement. Constantin Rokossovski a été promu au grade de commandant de brigade de cavalerie et s’est vu remettre deux Ordres du Drapeau rouge.

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