Iolka du Nouvel An, cette fête soviétique autour du sapin où nul parent n’était autorisé
Sous l’URSS, ces fêtes pour enfants organisées autour du sapin et où le Père Gel et Snegourotchka, cette fille des neiges, distribuaient des cadeaux constituaient le rêve de tout enfant soviétique. Or, cet univers était interdit aux parents.
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Tout comme de nos jours, la principale fête du Nouvel An pour les enfants du pays se tenait dans le Kremlin de Moscou. L'événement n’était pas ouvert à tout le monde : seuls les élèves ayant affiché les meilleurs résultats ou s’étant illustrés dans le travail social recevaient une invitation. En outre, y avaient droit les travailleurs les plus productifs, dit les pérédoviks, de l’industrie.
Lors de cette fête, se produisaient les meilleurs artistes et les cadeaux que l’on y offrait était plus grands et surtout plus délicieux qu’ailleurs. Or, nul parent n’avait le droit d’y avoir accès : en arrivant, l’on laissait les enfants à l’entrée. Le principal souci était donc de les repérer à la sortie vu le nombre de personnes qu’attirait l’événement.
Pour que nul enfant ne se perde, l’on organisait une énorme ronde à la sortie. Main dans la main, les enfants tournaient et les parents massés sur les lieux attendaient que le leur passe devant eux pour le récupérer. Certes, tout le monde s’inquiétait, surtout les jeunes parents qui y emmenaient leurs enfants pour la première fois. Ces inquiétudes et celles des enfants ont donné lieu à des légendes urbaines sur des bambins perdus après chaque Iolka.
Aujourd’hui, les enfants ne peuvent assister à la fête au Kremlin qu’en compagnie d’un adulte.
Dans cet autre article, découvrez comment la population d’URSS célébrait-elle le Nouvel an.
