Quand passent les cigognes, film lauréat d'une Palme d’Or, projeté à Paris

Mikhaïl Kalatozov/Mosfilm, 1957
Mikhaïl Kalatozov/Mosfilm, 1957

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Le 8 mai, jour de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, la Maison russe à Paris invite tous les désireux à assister à la projection du drame soviétique Quand passent les cigognes (1957). Grâce à son intrigue touchante, sa cinématographie innovante et le talent de ses acteurs, il est devenu le premier et le seul film du pays à recevoir la Palme d’or au Festival de Cannes.

Quand passent les cigognes raconte les difficultés de la vie des citoyens soviétiques ordinaires pendant les années de guerre, sans clichés de propagande. C’est l’histoire de l’un des innombrables jeunes couples qui ont été contraints de se séparer à cause de l’attaque de l’Allemagne nazie contre l’URSS, avant même de se marier. Alors que Boris se porte volontaire pour le front, où il risque une mort imminente, Veronika reste à l’attendre à l’arrière. Elle aime Boris, mais la réalité qui l’entoure s’avère insupportablement difficile. Ayant reçu la nouvelle que son bien-aimé avait disparu, la jeune femme, désespérée, épouse son cousin.

Les sentiments de Veronika, interprétée par l’actrice soviétique alors en herbe Tatiana Samoïlova, sont habilement montrés à l’aide du travail minutieux du caméraman Sergueï Ouroussevski. Pour immerger le spectateur autant que possible dans les événements du film, il a choisi des angles audacieux, utilisé des motifs de lumière et d’ombre et expérimenté la vitesse et le mouvement de la caméra. 

Pour voir de vos propres yeux ce film de guerre incroyablement humain et d’une beauté époustouflante, inscrivez-vous à l’événement via ce lien.

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