Lili Brik, cette muse des poèmes d’amour de Vladimir Maïakovski

Lili Brik, cette muse des poèmes d’amour de Vladimir Maïakovski Lili Brik
Alexandre Rodtchenko/MAMM/russiainphoto.ru; Ossip Brik/TASS
Si, selon une opinion bien répandue, le grand poète russe Vladimir Maïakovski était dans la vie quotidienne aussi bien «dur, grossier et arrogant» que sur scène, l’écrivain Iouri Olecha, à qui l’on doit Les Trois Gros, le décrit comme une personne «polie et même timide», mais aussi comme un hôte hospitalier et bon camarade.

Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

Lili Brik, cette muse des poèmes d’amour de Vladimir Maïakovski Lili Brik et Vladimir Maïakovski dans le film Enchaînée par le film, 1918; Ossip et Lili Brik avec Vladimir Maïakovski,années 1920
Alexandre Saverkine/TASS, archives de Lara Simonova/MAMM/russiainphoto.ru

Qui plus est, derrière le « vacarme de la révolution » se cachait une âme sentimentale. Il a eu beaucoup de liaisons, mais c’est Lili Brik qui est devenue la passion principale de sa vie. Le poète vivait un ménage à trois avec elle et son mari, qui a d’ailleurs été son éditeur.

Lili Brik, cette muse des poèmes d’amour de Vladimir Maïakovski
Domaine public

C’était un amour malheureux, compliqué et rempli de souffrances – aux yeux de nombreuses personnes, Lili était une sorcière ayant poussé le poète au suicide. Dans le même temps, elle a elle-même écrit dans son journal : « Tout le monde jase que je fais souffrir Volodia. Souffrir est utile pour lui, il souffrira et écrira de bons poèmes ».

Lili Brik, cette muse des poèmes d’amour de Vladimir Maïakovski Lili Brik à Peredelkino, 1977; Lili Brik et Vladimir Maïakovski, Petrograd, 1915
Alexandre Saverkine/TASS; MAMM/MDF/russiainphoto.ru

C’est à elle qu’il consacrait ses vers d’amour. Dans À Lilitchka. En guise de lettre, l’un de ses poèmes d’amour les plus célèbres, il avouera sans équivoque sa flamme à Lili :

« Pour moi, toutes les cloches sont sans joie // hormis celle qui sonne le son de ton nom bien-aimé ». (Traduсtion par Elsa Triolet, La poésie russe, Paris, Seghers, 1971)

Dans cet autre article, découvrez comment le poète Maïakovski a continué à offrir des fleurs à une Parisienne même après sa mort

<