Quinze tableaux d’artistes russes imprégnés de l’ambiance des foires traditionnelles
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Les premières foires en Russie ont commencé à être organisées dès les Xe et XIe siècles, et à partir du XIVe siècle, elles sont devenues une partie intégrante de la société. L’on pouvait y acheter pratiquement tout : des ustensiles et outils et des vêtements aux tapis de soie, en passant par les fourrures et les peaux, s’approvisionner en denrées alimentaires et trouver une vache, un oiseau chanteur ou un cheval. L’on y vendait non seulement des produits locaux, mais aussi étrangers. L’on y nouait également des relations utiles, concluait des affaires, cherchait des prétendants, apprenait les dernières nouvelles. Et, bien sûr, l’on s’y amusait.
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Des skomorokhi (musiciens ambulants) et des saltimbanques se produisaient aux foires, des théâtres ambulants donnaient des représentations, et des attractions étaient à disposition. Elles avaient lieu tout au long de l’année et étaient souvent organisées à l’occasion de grandes fêtes religieuses telles que la Théophanie, l’Annonciation et autres.
Les fêtes de la Maslenitsa (sorte de Mardis gras russe à l’occasion de l’arrivée du printemps) ne se passaient pas non plus sans foire, tandis que pendant la première semaine du Carême, un marché spécial aux champignons avait lieu à Moscou.
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