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Huit films soviétiques sur des voyages dans le temps

Les scénarios de ces films réservent des surprises: invasions d'extraterrestres, présence de dragons, voyages interplanétaires et même... histoires d'amour qui défient le temps.

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Ivan Vassilievitch change de profession, 1973

Leonid Gaïdaï/Mosfilm, 1973

Cette comédie hilarante, dont le succès ne se dément pas jusqu'à aujourd'hui, est une adaptation d'une pièce de Mikhaïl Boulgakov. Dans son appartement, l'ingénieur Timofeïev met au point une machine à remonter le temps. Il parvient à ouvrir un portail vers le XVIe siècle. Le tsar Ivan le Terrible le passe et se retrouve dans la Moscou du début des années 1970. Il écoute des chansons de l'époque sur un magnétophone et, du balcon de l'appartement de Timofeïev, admire ce qu'est devenue sa capitale. Ivan Bouncha, le responsable de l'immeuble où vit Timofeïev, et le cambrioleur Georges Miloslavski se retrouvent eux au XVIe siècle ...

Depuis plus d'un demi-siècle, ce film de Léonide Gaïdaï est très souvent diffusé à la télévision. Les spectateurs rient toujours autant en voyant Ivan Vassilievitch danser dans son palais, Timofeïev chercher désespérément des transistors pour réparer sa machine et ses voisins l'espionner

La Fuite de Monsieur McKinley, 1975

Mikhaïl Schweitzer/Mosfilm, 1975

Monsieur McKinley a une peur panique de l'avenir. Il craint qu'une catastrophe n’anéantisse tout ce qu'il y a de vivant sur Terre. Pour avoir une chance de survivre à ce cataclysme, il décide de se réfugier dans le salvatoire. Grâce au gaz colloïde, on y plonge les sujets dans un état d'anabiose. Monsieur McKinley se réveille 250 ans après avoir été endormi et comprend que le présent n'est pas plus sûr que le passé d’où il vient.

Vladimir Vyssotski a composé la musique de ce film à rebondissements dans lequel on entend aussi des chansons des Beatles.

Le 31 juin, 1978

Leonid Kvinikhidze/Mosfilm, 1987

Сe téléfilm musical qui raconte une histoire d'amour à travers le temps faillit ne jamais être diffusé. En effet, le danseur Alexandre Godounov qui y tient le rôle d'un musicien de cour avait profité d'une tournée aux États-Unis pour y demander l'asile.  

Le 31 juin, le jour de la Lune, le peintre Sam, qui vit au XXIe siècle, voit dans un miroir la princesse Mélicente qui, elle, vit au XIIe siècle. Il en tombe instantanément amoureux. Grâce à un peu de magie, Sam retrouve sa bien-aimée au Moyen Âge.

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Cette comédie musicale, où les danseurs sont des artistes du théâtre Bolchoï, a conquis les téléspectateurs dès sa première diffusion. Ils ont été séduits par la façon dont se résolvent les intrigues, les personnages cherchent la pierre philosophale, les chevaliers s'affrontent en tournoi, la princesse fait de la publicité et, bien sûr, par le dénouement heureux.  

L'Invitée du futur, 1985

Mikhail Schweitzer/Mosfilm, 1975

Ce film est une adaptation du roman d'aventures de Kir Boulytchov. L'écolier Kolia Guerassimov découvre une machine à se déplacer dans le temps et part pour l'année 2082. Il se retrouve dans une Moscou où se promènent des touristes venus d'Alpha du Centaure, où des animaux de planètes lointaines sont pensionnaires du zoo, où l'on peut se déplacer en taxi aérien.

Dans le futur, il y a aussi des pirates de l'espace qui veulent s'emparer d'un appareil qui permet de lire dans les pensées. Kolia le remporte avec lui dans le passé. Il y est suivi de la fillette Alice et de ces mêmes pirates. 

La Fin de l'éternité, 1987

Andreï Ermach/Mosfilm, 1987

Les admirateurs de l'œuvre d'Andreï Tarkovski reconnaîtront certains paysages de ce film qui a été tourné au même endroit que Stalker. Ce drame fantastique est une adaptation d'un roman d'Isaac Azimov dans lequel la société Éternité fait des recherches pour créer une boucle temporelle. Le dénouement du film est cependant différent de celui imaginé par l'écrivain de science-fiction.

Ce long métrage très philosophique est servi par une distribution prestigieuse et une musique d'Edouard Artemiev.

La Boule lilas, 1987

Pavel Arsenov/Studio Gorki, 1987

Ce film est également une adaptation d'un livre de Kir Boulytchov. On y retrouve Alice, fillette pleine de curiosité, aux prises avec de méchants extraterrestres et aidée par des personnages féeriques. Les héros découvrent un vaisseau spatial très ancien d'où un virus de la discorde devait être diffusé sur la Terre.

Les aliens ont enfermé l'agent infectieux dans une boule lilas qu'ils ont cachée sur Terre il y a longtemps. La boule doit bientôt exploser et le seul moyen de sauver la planète est de se transporter à l'époque des légendes, où vivaient des dragons et des magiciens. Ce film est divertissant, notamment grâce à ses effets spéciaux.

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Les Nouvelles aventures du yankee à la cour du roi Arthur, 1988

Viktor Gres/Studio Dovjenko, 1988

Un pilote américain se retrouve au Moyen Âge, fait carrière à la cour du roi Arthur et devient même chevalier. Ce film inspiré d'un livre de Mark Twain sortit en pleine perestroïka.

Les réflexions sur l'homme et la vie, caractéristiques de l'art de cette époque, en font un conte philosophique sur la musique du célèbre compositeur Oleg Karavaïtchouk. 

Miroir pour un héros, 1988

Vladimir Khotinenko/Studio de Sverdlovsk, 1987

Le ressort d'Un Jour sans fin sortit en 1993 n'est pas sans rappeler celui de ce film soviétique. Les personnages sont précipités de l'époque de la péréstroïka au 8 juillet 1949 et tentent de s'adapter aux réalités de l'après-guerre. Ils cherchent aussi à briser cette boucle temporelle dans laquelle ils sont pris sans influer sur le cours des événements.

L'un des héros part faire un voyage en moto dans le pays. Il tente aussi de faire fermer une mine dangereuse.   

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