Six villes russes inaccessibles en voiture

Legion Media
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Chacune d’entre elles compte des dizaines de milliers d’habitants, mais en raison du relief accidenté et du climat rigoureux, elles ne sont pas reliées au «continent» par la route.

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Norilsk : géant industriel de l’Arctique

Alexandre Mozgovets/Getty Images
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Il s’agit de la deuxième ville polaire la plus peuplée au monde (après Mourmansk). Elle compte plus de 175 000 habitants. Malgré les longs hivers enneigés, la nuit polaire et le pergélisol, c’est le plus grand centre industriel où l’on extrait et transforme le nickel, le cuivre, le cobalt et le palladium.

Pavel Kouzmitchev
Pavel Kouzmitchev

On ne peut s’y rendre qu’en avion ou en ferry depuis Krasnoïarsk, qui met plus de trois jours pour remonter le fleuve Enisseï.

Doudinka : port sur l’Enisseï

Pavel Kouzmitchev
Pavel Kouzmitchev

La ville est située à 90 km de Norilsk et est la seule à être reliée à celle-ci par une autoroute et une voie ferrée industrielle.

Contrairement à Norilsk, qui a été fondée à l’époque soviétique, Doudinka existe depuis plusieurs centaines d’années. Elle abrite un port ouvert toute l’année sur la Route maritime du Nord.

Petropavlovsk-Kamtchatski : la région des volcans

Dmitri Anikine/Getty Images
Dmitri Anikine/Getty Images

La péninsule du Kamtchatka est le royaume des volcans, des geysers et des eaux thermales. La capitale de la région compte plus de 160 000 habitants, et la péninsule environ 290 000. Il existe des routes à l’intérieur de la région, mais l’on ne peut se rendre sur le « continent » (c’est ainsi que l’on nomme les régions centrales de la Russie dans les contrées reculées du pays) qu’en avion. Des projets de construction d’autoroutes et de voies ferrées vers la péninsule volcanique voient régulièrement le jour, mais aucun n’a encore été réalisé.

Vorkouta : la ville la plus orientale d’Europe

Pavel Kouzmitchev
Pavel Kouzmitchev

Il s’agit d’un centre charbonnier situé au-delà du cercle polaire arctique, dans les contreforts du Nord de l’Oural. Il est relié au « continent » par une ligne de chemin de fer qui s’étend jusqu’à Moscou. Il y a également un aéroport, mais les avions ne volent pas tous les jours.

Cependant, l’on ne vient pas ici uniquement pour extraire du charbon. Les touristes sont attirés par « le joyau architectural du Grand Nord » et la chance d’apercevoir des aurores boréales.

Anadyr : la ville la plus colorée de Tchoukotka

Arctic-Images/Getty Images
Arctic-Images/Getty Images

La capitale du district autonome de Tchoukotka est la ville la plus orientale de Russie. Pour compenser un peu le climat maussade et froid, de nombreux bâtiments sont peints de couleurs vives et décorés de fresques murales.

Anna Sorokina
Anna Sorokina

L’on ne peut s’y rendre qu’en avion. Les avions et les hélicoptères sont les principaux moyens de transport entre les localités de la Tchoukotka, car en raison du pergélisol et du froid extrême, l’on y trouve peu de routes.

Ioujno-Sakhalinsk : la capitale insulaire

Denis Lapaïev/Getty Images
Denis Lapaïev/Getty Images

Sakhaline est la plus grande île de Russie, où vivent environ 450 000 personnes, dont plus de 180 000 à Ioujno-Sakhalinsk. Pour se rendre dans la capitale insulaire, il faut prendre l’avion. Il est toutefois possible de se rendre sur l’île en voiture : pour cela, il faut emprunter le ferry qui relie Sakhaline à la région de Khabarovsk. 

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