Ce général soviétique a fui la captivité nazie à deux reprises!

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Le général de division Alexandre Bondovski a été capturé pour la première fois le 21 juillet 1941, soit un mois après le début de la guerre, dans l’Ouest de la Biélorussie. Sa division encerclée et défaite, les soldats ont tenté de rejoindre l’Est par petits groupes. Le commandant, lui, a rejoint l’un d’entre eux.

Le général n’a pas révélé son grade, et les Allemands l’ont assigné à une colonne de prisonniers de guerre. Au cinquième jour de marche, Bondovski, avec plusieurs soldats, a tué trois gardes nazis et a réussi à s’évader.

Les fugitifs ont mis un mois et demi pour traverser les territoires occupés et regagner les leurs – ce n’est que le 16 septembre qu’ils ont réussi à le faire.

Ayant à peine repris son service, le général est de nouveau tombé aux mains de l’ennemi. Le 21 octobre, il a été capturé alors qu’il traversait la rivière Desna, en Ukraine soviétique.

Cette fois, il n’a pas tardé à passer aux actes. La nuit même, il a tué son garde et s’est évadé. La route vers le territoire libre lui a pris deux mois. Si Bondovski a survécu, c’est grâce à l’aide des paysans locaux, qui lui ont donné de la nourriture et des vêtements chauds.

Le 24 décembre 1941, il a franchi la ligne de front. Cependant, son histoire incroyable a suscité un vif intérêt des services de contre-espionnage soviétiques. L’enquête qui s’est ensuivie a duré quatre mois, et aucune accusation n’a finalement été retenue contre lui. Néanmoins, il a été tenu à l’écart du front, se voyant confier uniquement des postes de formateur. Ce n’est qu’en 1943 qu’il a obtenu l’autorisation d’y retourner.

En décembre de la même année, Bondovski a été nommé commandant de la 324e division de fusiliers, mais en février 1944, il a été grièvement blessé, perdant une jambe. Après sa sortie de l’hôpital, le commandant est retourné à l’enseignement.

Ce courageux général est décédé en 1970.

Dans cette autre publication, découvrez quels généraux soviétiques capturés sont passés du côté des nazis.