Huit films soviétiques sur les vacances à regarder en ligne gratuitement

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Trois Hommes sur un Radeau, 1954

Trois amis d’enfance décident de réaliser un vieux rêve : descendre une rivière sur un radeau de leur fabrication. Ils veulent faire un voyage d’« une vingtaine de jours, pas plus ». Ces professeurs en neurochirurgie, biologie et architecture pêchent, chantent, profitent des joies simples qu’offre la vie. À une époque où beaucoup de films célébraient le travail, cette histoire séduit par son charme simple et son ironie légère à l’égard de ceux qui avaient fait carrière. L’un des personnages, pensant qu’il ferait une croisière avec ses amis en classe « luxe », s’embarque sur le radeau vêtu d’un élégant costume et portant un chapeau.

On doit ce long métrage à Mikhaïl Kalatozov. Il s’agit de l’unique comédie de sa filmographie. Quelques années plus tard, il tournera Quand Passent les Cigognes qui rencontrera le succès au Festival de Cannes et dans le monde entier.

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Trois plus Deux, 1963

Trois amis (encore !) partent faire du camping sauvage au bord de la mer : ils s’installent sur une plage et profitent de leurs vacances jusqu’à ce que ... s’imposent deux jeunes femmes qui leur soutiennent qu’ils leur ont pris leur place sur la plage. Ils ne cesseront de se faire de petites misères jusqu’à ce que l’amour ne vienne s’en mêler.

Ce long métrage a été tourné en Crimée, qui a connu ensuite une vague sans précédent de campeurs. Tous se cherchaient une baie isolée pour profiter sans contrainte de la mer. Cette comédie estivale fait encore aujourd’hui ressentir l’insouciance qui règne seulement sur les littoraux.

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Le Bras de Diamant, 1968

Semion Gorbounkov fait une croisière à l’étranger. Il se retrouve par hasard au mauvais endroit au mauvais moment. Pendant une promenade à terre, il fait une chute et perd conscience un court instant. Lorsqu’il revient à lui, il voit qu’on lui fait un plâtre dans lequel on dissimule des bijoux et des pièces d’or. À son retour chez lui, le bras gauche plâtré à cause de la fracture fermée qu’il s’est soit disant faite, il collabore avec la milice pour arrêter les contrebandiers prêts à tout pour lui enlever son plâtre.

Presque toutes les répliques du cette comédie sont devenues des expressions du langage courant. Les chansons qu’on y entend rencontrent toujours un grand succès. Un voyage à l’étranger (que peu de Soviétiques avaient la possibilité de faire), un bandit charmant, son acolyte brutal et une responsable du syndic soucieuse de l’exemple que donnent les habitants... cette alchimie fait que ce long métrage reste un des films soviétiques préférés des Russes aujourd’hui encore.

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À Bâtons Rompus, 1972

Ce film raconte le voyage d’un couple de son village reculé de l’Altaï à la mer. Tous les villageois fêtent en grande pompe (c’est-à-dire en organisant un festin) le départ en vacances d’Ivan et Nioura. Ils s’apprêtent à faire un long voyage en train vers la mer. Ils seront accompagnés d’un voleur à la petite semaine et d’un professeur de linguistique. Pour les paysans qu’ils sont, tout est nouveau : le train, les gens qui ne ressemblent pas à leurs voisins, les bruits de la ville. Ils arrivent à bon port à la fin du film seulement.

À Bâtons Rompus est un voyage dans un autre monde, une sorte d’univers parallèle dans lequel les gens parlent du futur sans connaître quoi que ce soit du présent.

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De la Vie des Estivants, 1980

C’est la fin de la saison estivale au bord de la mer. Plus de soleil, mais un épais brouillard qui pèse sur une maison de vacances dont les hôtes cherchent comment se distraire : on se raconte des commérages parce qu’on n’a rien d’autre à faire, on va aux séances de gymnastique obligatoires, on parle de tout et de rien, on participe aux cours de théâtre dirigés par un homme jovial et plein d’énergie. C’est là que deux estivants tombent amoureux l’un de l’autre.

Dans ce film sentimental, le temps s’est comme arrêté. On comprend que les vacances de ces estivants sont terminées en voyant le bateau qui fend le brouillard et amène leur relève.

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Soyez mon Mari, 1981

Ce film est une comédie lyrique sur le thème du faux mari. Une femme et son fils arrivent dans une ville balnéaire où il n’y a de logements que pour les familles. Elle demande au premier venu de se faire passer pour son mari.

Le tournage a eu lieu dans les environs de Sotchi. La mer, les plages noires de monde, les chambres chez l’habitant et les hôtels pris d’assaut ... quel Soviétique n’a pas connu cette situation au moins une fois dans sa vie ? La musique et le rôle principal confié à Andreï Mironov, l’un des acteurs les plus populaires dans les années 1960-1980, ont assuré le succès de ce film.

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Sportloto-82, 1982

Des estivants partent dans le sud en train. Kostia, le personnage principal, offre un billet de loterie à une jeune femme qui voyage avec lui. Ne croyant pas à la chance, elle le lui rend. Evidemment, c’est un billet gagnant ! Par étourderie, il le pose dans le livre ouvert qu’un autre compagnon de voyage lit dans le train. Commence alors une chasse au billet gagnant à laquelle prennent part des escrocs qui ont par hasard appris son existence.

Grâce aux paysages pittoresques de la Crimée où a été tourné le film, aux situations dans lesquelles se retrouvent ses personnages, ce long métrage au scénario superficiel reste un bon film de vacances.

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Amours et Pigeons, 1984 

Cette comédie romantique est une histoire d’amour de vacances et de pigeons qui finit bien. Vassili, qui habite dans un village de campagne, obtient par son travail la possibilité d’aller passer ses vacances à la mer. Il y rencontre un femme de la ville avec qui il décide de rester et ne rentre pas chez lui. Sa femme fait alors une dépression et menace de tuer les pigeons qu’élève son mari volage. Vassili et sa maîtresse sont trop différents pour vivre ensemble. Il rentre donc chez lui à la campagne où il doit essayer de renouer avec sa femme humiliée et leur fils aîné qui ne peut lui pardonner son inconduite.

Il est difficile d’imaginer à quel point ce film soviétique est populaire jusqu’à aujourd’hui. Ses effets spéciaux – comme les bourgeons de bouleau en papier et le personnage principal qui tombe de son village directement dans la mer – sont aussi naïfs qu’efficaces. Sans oublier les pigeons qui tiennent un rôle essentiel.  

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