Ces combattants français dont la mémoire est immortalisée en Russie

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1. Statue de Jeanne d’Arc à Saint-Pétersbourg

Adresse : Ruelle Sovetski, 6

C'est en 2023 que ce monument a orné la capitale dite du Nord. Il s’agit d’un don de l’Association universelle des amis de Jeanne d’Arc. « Jeanne d’Arc est une héroïne nationale de la France, symbole de courage, de noblesse, de dévouement à son peuple et d’amour désintéressé pour la Patrie. Le patriotisme est un trait distinctif du peuple russe. Nous apprécions grandement la contribution apportée à la réalisation de ce projet par les citoyens français bienveillants, qui aiment sincèrement notre pays et notre ville », a déclaré le gouverneur de Saint-Pétersbourg, Alexandre Beglov, lors de l’inauguration de la statue.

La Pucelle d’Orléans en bronze, haute de cinq mètres, est installée à proximité de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption. Sur la façade latérale du piédestal, figure une inscription en russe et en français : « Offerte par des amis français de la Russie pour marquer l'amitié traditionnelle entre les peuples français et russe ».

L’auteur du monument est le sculpteur français Boris Lejeune, diplômé de l’Institut d’art de Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg) Ilia Répine et citoyen russe.

2. Monument aux soldats tombés de la Grande Armée à Borodino

Adresse : Champ de Borodino, près de la redoute Chevardinski

Ce monument commémorant les Français tombés lors de la bataille de la Moskova (dite en Russie « de Borodino ») devait initialement être érigé sur le site du quartier général de Napoléon Bonaparte cent ans après la fin du conflit. L’auteur du projet était l’architecte Paul Boeswillwald.

Cependant, l’aigle en bronze des armoiries de Napoléon n’a pas été coulé à Paris à temps, et les blocs de granit transportés par mer en Russie ont disparu après le naufrage du navire qui les acheminait. Par conséquent, pour cette date mémorable, la place du futur monument a été temporairement occupée par une maquette. Le véritable monument n’est apparu sur le champ de Borodino qu’en 1913. Cette fois, il a été transporté en Russie par chemin de fer.

Sur la face avant de la stèle pyramidale, orientée vers l’est, en direction de l’ancien emplacement des troupes russes, est gravée une croix latine, symbole d’immortalité.

3. Monument au régiment Normandie-Niemen à Ivanovo

Adresse : Rue Lejnevskaïa, 109

Ce monument est dédié à l’une des pages les plus marquantes de l’amitié franco-russe : le régiment aérien Normandie-Niemen. Sur ordre de de Gaulle, des pilotes français ont été envoyés sur le front de l’Est pour aider l’Armée rouge à combattre les nazis. Ils pilotaient des avions Yak, entretenus par des spécialistes soviétiques.

Le régiment aérien était basé dans la petite ville russe d’Ivanovo, non loin de Moscou. En 2015, un monument représentant le pilote français Maurice de Seynes et son mécanicien russe Vladimir Belozoub y a été érigé. Tous deux sont tombés au combat en 1944, un an avant la victoire. En s’approchant du monument, on peut lire les noms de tous les pilotes français envoyés à Ivanovo et de leurs techniciens soviétiques.

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