Pourquoi les Autrichiens prirent-ils part à la campagne de Russie?

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Cependant, après la défaite de la cinquième coalition antifrançaise en 1809, l’Empire autrichien se retrouva sous la dépendance politique de Bonaparte. Ce dernier exigea alors qu’elle lui fournisse un corps auxiliaire pour sa campagne de Russie.

Comptant quelque 30 000 hommes, le contingent autrichien, sous le commandement du maréchal Charles Philippe de Schwarzenberg, était positionné sur le flanc sud de la Grande Armée. L’empereur François II promit toutefois secrètement à Alexandre Ier que ses effectifs ne seraient pas augmentés.

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Schwarzenberg fut contraint d’obéir aux ordres de Bonaparte, mais il le fit avec une lenteur extrême et à contrecœur. Depuis Vienne, il reçut des instructions précises de « ne pas faire preuve d’un zèle excessif » lors des opérations militaires.

« La cour de Vienne a le droit à notre confiance, car on ne peut nier qu’elle nous a fourni de nombreuses preuves de sa faveur durant cette guerre… », soulignait le chancelier de l’Empire russe, Karl Nesselrode.

Pendant la retraite de la Grande Armée, les Autrichiens conclurent même en secret un accord avec les Russes, leur cédant plusieurs positions sans combat. Comparés aux autres contingents alliés de Napoléon, ils subirent ainsi relativement peu de pertes, environ 7 000 hommes.

Le 30 janvier 1813, les Empires russe et autrichien conclurent finalement un armistice. En septembre de la même année, Vienne entra en guerre contre Napoléon.

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